Cet article se base sur une vidéo que j’ai réalisée en date du 21 Août 2025.

1) Le récit d’une chute

Notre déclin en Belgique ne date pas d’hier, commençons par parler des crises récentes qui ont secouées la Belgique. Deux fois la Belgique n’a pas eu de gouvernement fédéral pendant un très long laps de temps, heureusement en Belgique, nous avons 6 gouvernements dont 3 régionaux et 2 communautaires et 1 fédéral. Durant ces deux crises qui ont secouées la Belgique, le gouvernement fédéral était en affaire courante ce qui veut dire que lorsqu’un gouvernement a perdu la confiance du parlement, il doit continuer à gérer le pays comme vous l’aurez compris jusqu’au prochaines élections concernant les affaires courantes.

La première crise commença en Juin 2007 après les élections législatives, il y eut une crise parlementaire qui dura près de 194 jours. De nouveau la situation se dégrada en Avril 2010 alors qu’après les élections législatives, la NVA arriva en tête en Flandre et le PS en Wallonie ce qui créa des différents, car ces partis ne sont pas d’accord pour former un gouvernement et peu de temps après les tensions vont être ravivées quand il sera question de l’arrondissement linguistique de Bruxelles-Hal-Vilvorde. La situation va commencer à se régler quand de nombreux partis vont se rapprocher et s’accorder sur un programme budgétaire commun. Ce n’est finalement qu’en Décembre 2011 que la situation qui fut chaotique va enfin arriver à son terme avec la nomination comme premier ministre d’Elio Di Rupo par le roi Albert II en date du 6 Décembre 2011, ce qui clôturera cette crise qui aura duré depuis près de 541 jours.

La Belgique aura réussit l’exploit de battre son propre record même si c’est soyons honnête, c’est un triste record. Durant les élections législatives de Mai 2019, la Belgique déjà depuis plusieurs mois se trouvait dans une situation où le gouvernement était minoritaire depuis Décembre 2018. Quand le gouvernement de l’époque dirigé par Charles Michel était devenu minoritaire car la NVA s’était retiré de la coalition gouvernementale à cause de l’adoption du pacte de Marrakech par la Belgique. Par la suite, pendant près de 652 jours sans gouvernements soit 21 mois, enfin en date du 30 Septembre 2020, les sept partis ont conclus un accord pour former une coalition majoritaire avec à sa tête comme premier ministre de ce nouveau gouvernement Alexander De Croo.

Tout d’abord, la Belgique compte plusieurs règles qui complexifient la formation d’un gouvernement comme par exemple dans le collège électoral néerlandophone pour être élu il faut beaucoup moins de voix que dans les autres institutions de pouvoir pour avoir un premier élu, fracturant encore par conséquent le paysage politique avec des gens qui souvent sont des nouveaux venus de la politique. Aussi il n’y a pas de listes bilingues ce qui entraine souvent des blocages à la différence de l’échelon local où cela existe.

Les partis sont irresponsables, il y a aussi le fait que les résultats sont très différents entre la Flandre et la Wallonie ce qui constitue de sérieux problèmes.

2)La fédéralisation de la Belgique vraiment une solution?

Depuis les années 70, l’exécutif se dépouilla de plus en plus de ses compétences aux profits des communautés et des régions ce qui constitua un grand danger car malgré que je me définisse comme féodaliste et que par conséquent je considère que la décentralisation du pouvoir comme un moyen d’avoir la possibilité de sauver les différentes langues et patois régionaux cependant quand cette fédéralisation est au profit des nationalistes flamands qui mettent à mal l’unité de la Belgique c’est là que les problèmes commencent car cela va donner à ces nationalistes flamands la possibilité de demander encore plus des concessions de la part du fédéral devenant de facto une coquille vide. Il est vrai aussi que ces politiques fédéralistes étaient aussi à l’initiative des wallons en particulier les syndicalistes, qui à l’issue des grèves de l’Hiver 1960-1961 voulaient plus d’autonomie régionale tandis que les flamands c’était plus de l’ordre de l’autonomie culturelle. Cette histoire linguistique remonte à l’indépendance de la Belgique où en 1830, la Révolution belge qui fut majoritairement conduite par des notables qui ont voulus imposer le français comme langue unique de façon insidieuse car selon leurs dires « les gens pouvaient parler la langue qu’ils voulaient » cependant c’est cette classe de bourgeois qui parlait le Français, alors que la majorité des gens s’exprimaient en Wallon ou en Flamand ou en d’autres dialectes et langues régionales. C’est au moment fatidique de l’élection du Congrès national de Novembre 1830 que beaucoup de bourgeois qui pour beaucoup vouaient une admiration sans faille pour la Révolution française que j’aime aussi appelé la Révolution anti-française ou la Révolution gauchiste mondiale de 1789, bref la création de la Belgique commençait sur des fondations déjà bien pourries. La Wallonie allait après la Seconde guerre mondiale vivre un appauvrissement économique avec les mines de charbon qui se sont appauvries, tandis que les flamands se sont industrialisés beaucoup plus, ce qu’il va se passer c’est que leur population va augmenter mais aussi la représentativité des flamands va s’accroître avec la fin des recensements qui souvent en fonction des suffrages pouvait faire varier la frontière linguistique, ce phénomène était accentué surtout à Bruxelles où de plus en plus les communes où les francophones étaient majoritaires s’étendaient. Cependant, le recensement de 1947 a été rejeté en bloc par les flamands qui considéraient que les questions furent posées de façon malhonnête et que par conséquent c’est à ce moment qu’il n’y a plus eu de recensements linguistiques conduisant à la fixation de la frontière linguistique définitivement appelé aussi l’Unilinguisme territorial.

3) La dépendance économique de la Belgique 

Il n’échappera à personne qu’un pays qui n’est pas très grand va de facto dépendre de ses voisins ou des pays se situant en dehors des frontières de l’Occident. La Belgique est la plus dépendante au niveau des biens stratégiques avec les USA même si cela commence à changer avec la Chine qui s’impose de plus en plus. La rupture de l’importation de ces biens stratégiques entraînerait une perte de 4 milliards d’euros de valeurs ajoutés pour la Belgique. Déjà en Décembre 2021, la Belgique dépendait de beaucoup de pays étrangers concernant près de 158 produits de grande importance stratégique.

4) La fin de l’Hégémonie belge

A l’époque quand j’avais rédigé mon article concernant le Congo, j’avais débunké les mensonges historique à son sujet mais aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le fait que même si je trouve que la colonisation du Congo et du mandat international conféré par le SDN pour le Rwanda et du Burundi fut une énorme erreur néanmoins à l’époque, la Belgique avec l’aide de ses colonies car en effet  L’ÉIC a exploité le Congo et a permit à de nombreux bourgeois de s’enrichir ce qui est vraiment abominable cependant à cause de celles-ci elle a pu s’enrichir et ne pas être aussi dépendante du monde actuel globalisé ce qui va probablement mené à la fin de la Belgique. Il est aussi intéressant de noter que contrairement au narratif gauchiste le site mémoireducongo.be expliqua que certes, il y aurait sous l’État indépendant du Congo 500000 à 1000000 de victimes, cependant contrairement au narratif Gauchiste non ce chiffre n’est pas seulement dû à L’ÉIC mais aussi  l’esclavagisme de la part des arabo-musulmans qui était encore présent mais aussi de nouvelles maladies qui apparaissaient, aussi les conflits qui existaient entre les différentes tribus et aussi le fait que toutes ces tribus vivaient dans des conditions très compliquées. La Belgique ne s’est pas enrichi avec le Congo, le gain n’aurait été que de 192 millions d’euros représentant moins de 0,1% du PIB de la Belgique en 1908. La Belgique avec le Congo avait cependant  un atout géopolitique majeur. Comme nous avions pu le voir sur mon article concernant le Congo, La Belgique grâce à sa colonie tenait une place très stratégique dans la géopolitique mondiale de la première moitié du XXème siècle notamment avec le Congo qui avait une position stratégique au cœur de l’Afrique et qui possédait aussi les mines d’uranium notamment du Katanga dont la plus célèbre était celle de Shinkolobwe notamment de permettre aussi que la Belgique avec ses colonies a pu avoir une place plus importante internationalement qu’aujourd’hui où elle ne joue plus aucun rôle sur la scène politique internationale.

5) L’union européenne amie ou ennemie de la Belgique?

La Belgique fut dans les années 50,fut l’un des pays qui fut l’un des instigateur le plus fervent de la création de l’Union européenne qui au départ était la Communauté européenne du Charbon et de l’Acier. Il est vrai que la Belgique avec la fin de l’époque coloniale et le début du Marché commun a vu son revenu par habitant triplé. Mais la Belgique a vu sa souveraineté diminué s’alignant sur les politiques de l’UE et ne cherchant pas une réelle indépendance géostratégique, ce qui pourrait lui jouer des tours à l’avenir si une 3ème guerre mondiale éclatait car la neutralité est toujours préférable. Grâce à l’Union Européenne, la Belgique a un très grand marché de 450 millions d’habitants. La Belgique même si elle verse près de 6 733,5 millions d’euros à destination du budget européen annuellement, elle reçoit néanmoins 11 576,1 millions d’euros ce qui est problématique c’est qu’avec ces aides de l’UE elle devient de plus en plus dépendante de celle-ci. La Belgique a aussi des défis concernant le Fédéralisme et évidemment certaines contradictions qu’il peut y avoir avec l’UE notamment avec les différentes entités fédérées et celle-ci. La preuve ultime que la Belgique délègue beaucoup plus ses prérogatives à l’UE est que elle a placé en son sein à Bruxelles une institution qu’est la Commission Européenne, une preuve de plus de la volonté de soumission de la Belgique et sa volonté d’annexion à l’Union Européenne.

6) Conclusion

Cette actualité démontre bien que même si l’UE a permit qu’il n’y ait plus de guerres au sein de ensemble géopolitique depuis 80 ans cependant les conflits se sont exportés hors des frontières de l’UE mais de plus en plus les vieilles querelles entre état reviennent et cette actualité le souligne bien car un politicien néerlandais du nom de Martin Bosma a expliqué à l’ambassadeur français François Alabrune que  » en cas de scission, la Flandre irait aux Pays-Bas et la Wallonie à la France » on pourrait se dire que ce ne sont pas des personnes très hautes placées cependant ce genre d’idée risque dans les années à venir de se répandre comme une traînée de poudre. Nous sommes des frères et sœurs européens et non pas un vulgaire gâteau que chacun se partage, faisons face aux défis que nous réserve le XXIème siècle ensemble et ne répétons pas les erreurs du passé, ce qu’ils ont proposés me rappel ce qu’il s’est passé en 1795 au partage de la Pologne-Lituanie qui était affaiblie entre ses voisins de l’Empire-d’Autriche, de la Prusse et de l’Empire Russe. Oui, la Belgique est en grande position de faiblesse avec les différentes failles du système fédéral,les gouvernements qui prennent de plus en plus de temps pour se créer, la Belgique qui est de plus en plus dépendante au marché international et qui pousse de plus en plus pour être intégrer dans cet ensemble qu’est l’Union Européenne et aussi la fin de la présence géopolitique internationale de la Belgique avec la perte du Congo belge en 1960, La Belgique étant aujourd’hui à la merci des grandes puissances internationales.

En tout cas vive Dieu et qu’il vous bénisse et qu’il vous garde,vive la Belgique,vive le roi, vive l’Occident.