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Résumé introductif de l’article ! ✎

Dans cet article nous allons voir comment l’histoire alternative peut amener les gens à s’intéresser à l’Histoire et dans ce cas-ci évidemment car c’est l’ADN du site à l’Histoire belge.

1) Qu’est ce que l’Histoire?

L’histoire est une discipline qui cherche à comprendre et à déméler le vrai du faux dans des récits passé, récits qui peuvent être sous la forme de témoignages. L’historien ne se base pas seulement sur des sources comme des témoignages, les documents comme les témoignages portent le nom de sources écrites, ce sont des textes que des gens ont rédigés par le passé. Il y aussi des sources matérielles, qui ont été confectionnées par l’Homme, des sources iconographiques liés notamment à des représentations par exemple sous formes de dessins ou de tableau par exemple et finalement les sources audiovisuelles que cela soit des films ou même des émissions radios par exemple. Le 1er historien était Hérodote, il avait beaucoup voyagé et a notamment  été dans diverses civilisations de l’Antiquité pour voir le mode de vie de celles-ci. Contrairement aux récits anciens qui avaient tendance à mélange des récits mythologiques avec des évênements bien réel, Hérodote lui a été le premier a enquête car Histoire vient du grec Historíai qui veut dire enquête. Hérodote recherchait les causes des évênements passés et leurs conséquences mais il regroupait aussi les sources et les comparaient.

Hérodote, le père de l'Histoire

1.2) Qu’est ce que l’Histoire alternative?

L’Uchronie ou histoire alternative est un genre littéraire qui peut aussi se décliner cinématographiquement qui consiste à la différence de l’Histoire qui se base sur de réelles sources, là c’est beaucoup plus compliqué car les auteurs de ces oeuvres de fiction se basent sur des éléments de l’histoire et tentent de les changer ce qui résulte vous vous en doutez à d’autres conséquences qui vont totalement changer le cours des évênements de manière totalement imprévisible comme l’effet papillon le stipulait. Les histoires alternatives comportent des points de divergences et évidemment il faut que les éléments soient logique pour ne pas partir dans du grand n’importe quoi. Évidemment plus l’on avance dans le temps dans une histoire alternative plus la fiction prend le pas sur les faits alternatifs qui au départ peuvent être réalistes mais puis totalement vont dans le sens de la science-fiction.

1.3) Pourquoi parler de ce sujet?

Il pourrait vous semblez bizzarre que je parle de ce genre de sujet sur un site qui se veut sérieux cependant je tiens à rappeler que l’Histoire est très importante et aujourd’hui rares sont les personnes qui s’intéressent à celle-ci. Beaucoup de gens ont l’image des historiens comme de vieilles personnes qui se trouvent dans des bibliothèques poussiéreuses mais ce n’est pas du tout le cas. Comme vous le savez sûrement, aujourd’hui la Gauche même si son influence sur l’Histoire a diminué aime s’approprier des faits historiques pour les racontés à sa manière ce qui est malhonète car comme je l’avais dit de par le passé chaque fois qu’une personne investigue sur le sujet de l’Histoire a un biais mais enquêter comme le font les Gauchistes et de vouloir imposer leur vision des choses que cela soit à l’école,dans les médias ou autre est criminel car cela donne du grain à moudre aux extras-européens pour déconstruire notre Histoire et de nous rendre vulnérable. L’Histoire alternative est un moyen par la fiction donc par le divertissement et nous vivons malheureusement  aujourd’hui dans une société qui est gangrenée par celui-ci, de pouvoir raconter l’Histoire d’une autre manière et donc de permettre au public de s’intéresser à l’Histoire et par conséquent ici dans cet article à l’identité de la Belgique et donc de pouvoir devenir de Droite. N’oublions surtout pas que les totalitarismes de Gauche comme de Droite essayent de détruire l’Histoire pour la reconstruire à leur image c’est pour cela qu’il est vital que le grand public se pose des questions sur son histoire pour être plus critique et donc d’être moins la proie des totalitarismes. Pour finir l’Histoire alternative permet non seulement de connaitre la portée d’un évênement historique mais aussi de parler des enjeux sociétaux d’une période donnée.

Points de divergences entre l’année 1830 et 1831

2) Et si… Les hollandais avaient écrasés la Révolution de 1830?

Souvent un évênement ne se base sur pas grand chose pour ne tout simplement pas arriver. Je vous l’avais expliqué dans les articles concernant la Belgique qui est une patrie et la continuité chrétienne en Belgique.

La Révolution belge se basa sur plusieurs facteurs, tout d’abord les bourgeois étaient opposés au despotisme de Guillaume 1er et aussi l’imposition du Néerlandais à ces même bourgeois par le régime hollandais qui étaient pour la plupart fransquillons(qui étaient des flamands qui s’exprimaient en Français) et les wallons aussi étaient opposés à cette imposition du Néerlandais et comme je l’avais expliqué dans l’article sur les différents patois et langues régionales     les bruxellois par exemple considérèrent que leur langue qui était majoritairement du Brussel Vloms était une langue différente du Néerlandais, même beaucoup de flamands le considérait ainsi.

 

Le Clergé s’était opposé à Guillaume Ier notamment car il était un monarque protestant qui voulait imposer sa religion, la Belgique qui était à l’époque majoritairement catholique. Ce monarque s’imposait dans la vie de la religion catholique en se présentant comme le chef de l’Église en Belgique.

 

Concernant le point de divergence, celui-ci aurait été que dans notre réalité la Russie était le gendarme de l’Europe au XIXème sous le règne du Tsar Nicolas Ier, celui-ci faisait face à très grande révolte des polonais du nom d’Insurrection de Novembre qui s’opposait à sa tyrannie mais grâce à ce soulèvement le Tsar malgré que sa soeur Anna Pavlovna était marriée au fils de Guillaume Ier qui l’avait poussé à rejoindre le conflit, par crainte que le soulèvement polonais ne dégénère encore plus il décida de ne pas envoyer ses troupes aux Pays-Bas pour matter la Révolte que le Tsar considérait comme une déstabilisation de l’ordre européen après le Congrès de Vienne. Par la suite la France avec la campagne des dix jours sécurisera l’indépendance de la Belgique ce qui mènera à la fin des hostilités, il faudra attendre 1839 avec par la ratification du traité des XXIV articles par le roi Léopold 1er et le roi Guillaume Ier pour que les frontières de la Belgique soient fixées, celles-ci étaient les mêmes qu’aujourd’hui sauf pour les cantons d’Eupen-Malmedy qui arriveront en Belgique en 1919 suite au Traité de Versailles. Dans l’Uchronie les troupes russes mais aussi il ne faut pas l’oublier les troupes de la Sainte-alliance qui comptait en plus de la Russie,la Prusse et l’Empire d’Autriche. Les russes et les troupes de ses alliés avec un appui logistique néerlandais auraient débarqués à Anvers tandis que les chefs révolutionnaires auraient été en France après leur défaite. Par la suite, pour éviter que cela ne recommence Guillaume Ier va pendant un certain temps déclarer la loi martiale dans les provinces du Sud et imposer des gouverneurs militaires.

 

Que se serait t’il passé par la suite? Il est très possible que le roi Guillaume Ier aurait maté la révolte et aurait accentué sa domination sur les provinces du sud(la Belgique de notre réalité) et aurait continué à reigner comme dans notre univers jusqu’en 1840 où il a abdiqué en faveur de son fils. Guillaume II n’a reigné que de 1840 à 1849 et comme vous le savez sûrement partout en Europe en 1848 des révoltes éclatèrent ce qui s’appela à l’époque « Le Printemps des peuples ». Dans notre réalité, ces révolution à travers toute l’Europe n’affectèrent pas la Belgique car celle-ci avait mis en place des réformes libérales et un mouvement patriotique c’était créé car les belges avaient la sensation que les français auraient pu leur déclarer la guerre et c’était vrai car une légion française a failli traverser la frontière.

 

Dans notre réalité aux Pays-Bas, le Printemps des peuples n’a pas secoué ce pays car le roi Guillaume II était plus libéral que son père et a grâce à Johan Rudolf Thorbecke il a pu mettre en place des réformes et une nouvelle constitution libérale en 1848, il mourra un an plus tard et son fils Guillaume III continua à mettre en place ces réformes. Même si le roi Guillaume II s’était basé sur son rival Léopold I pour ses réformes néanmoins même sans Belgique indépendante il aurait quand même réformé son pays. Même si Guillaume II était beaucoup plus libéral que son père, si des émeutes aurait hypothétiquement fait leur apparition dans les provinces du sud(la Belgique de notre réalité) le roi aurait été obligé de la part de ses alliés de la sainte-alliance de réprimé les émeutes, les catholiques et les élites conservatrices n’auraient pas eu le choix que de s’allier au régime.

 

Dans l’histoire alternative il est très possible que les évênements que je vous ai mentionné précédemment se soient déroulés de la même manière, les provinces du sud bénéficiant de plus de droits notamment d’avoir leur propre parlement et que les gens ne se seraient plus vus imposer le Néerlandais. De plus dans cet univers les provinces flamandes n’auraient pas été perdues et donc que les finances hollandaises auraient été au beau fixe car il ne faut pas l’oublier mais le bombardement du port d’Anvers par les hollandais le 27 Octobre 1830 soit un peu plus de deux mois après le début de la Révolution belge le 25 Août 1830 dans l’éventualité où les russes auraient aidés à matter la Révolte rapidement, la ville d’Anvers n’aurait pas été impactée et par conséquent les Pays-Bas auraient gardés les deux plus grands prts d’Europe intact soit de Rotterdam et d’Anvers.

 

Guillaume III aurait dû faire face dans cette histoire alternative à des plus grands problème, dans notre réalité il y eut la démission de Thorbecke a cause en 1853 d’émeutes protestantes qui ne voulaient pas que  la hiérarchie catholique romaine soit réinstaurée notamment avec son archevêché à Utrecht, dans cet univers alternatif à la différence du notre, même si la monarchie constitutionnelle aurait continué à se maintenir, il est très probable que  le sud majoritairement catholique aurait demandé plus de concessions car même si le roi ne se serait plus mêlé des affaires catholiques, les néerlandais du sud dans cet réalité soit les belges de notre réalité auraient exigés d’avoir une séparation nette au niveau religieux entre le sud et le nord notamment dans l’enseignement et en politique, les partis catholiques et libéraux auraient t’ils existés dans ces provinces du sud? Il n’est pas du tout certain cependant si c’était le cas il aurait pu y avoir peut-être car les provinces du sud étaient plus peuplées un premier ministre catholique ce qui aurait créé des révoltes encore plus violentes de la part des protestants et peut-être une guerre civile à l’inverse si le roi Guillaume III avait refusé que le parti catholique et des autres partis similaire soient en Belgique alors là ça aurait été les catholiques qui se seraient rebellés rappelant les émeutes de 1830 qui n’ont pas dégénérées en révolution comme dans notre réalité.

Par contre l’Histoire, n’aurait pas été changée concernant le Grand-Duché du Luxembourg qui dans notre réalité s’est rallié au révolutionnaires belges et une partie du Luxembourg a été à la Belgique et est devenu la Province du Luxembourg tandis que le reste est devenu une union-personnelle avec les Pays-Bas où le roi des Pays-Bas devenait par conséquent roi-grand-duc, dans cet univers alternatif il est possible que le Grand-Duché de Luxembourg soit plus grand en intégrant la province du Luxembourg qui dans notre réalité appartient à la Belgique, car Guillaume III dans notre réalité et probablement dans l’Uchronie n’a pas eu d’héritié mâle, l’héritière étant la future La reine Wilhelmine et a donc céder son pouvoir à la dynastie des Nassau-Weilbourg dans le Luxembourg de notre réalité et de l’Uchronie.

Il est possible aussi qu’à la suite des émeutes belges de 1830 de cette uchronie que le Duché du Luxembourg aurait été annexé par Guillaume Ier le punissant d’avoir annexé la Province de Luxembourg de notre univers et d’avoir rejoint les émeutiers, il est possible par la suite que les libéraux hollandais se soient radicalisés suite à cette annexion de la part de Guillaume 1er qui aurait été vu de leur part comme un tyran et que le roi Guillaume Ier auraient entrepris les réformes que son fils avait fait dans notre réalité pour éviter une révolution aux Pays-Bas notamment de donner plus de pouvoir au Sénat car les membres du Sénat étaient majoritairement nommé par le roi, il est possible que les libéraux auraient aussi exigés que le président du Sénat aurait possédé plus de pouvoir et que par conséquent que le roi ait moins de prérogative au niveau du Sénat. En 1848 même si les réformes auraient été implantées plus tôt, il aurait été possible que les libéraux auraient exigés une République même si ils n’auraient pas été populaire.

 

Concernant la guerre franco-prussienne il est possible que le Royaume-uni des Pays-Bas aurait respecté la Sainte-Alliance même si celle-ci n’aurait compté plus que la Prusse et l’Empire Russe à cause de la guerre entre l’Autriche et la Prusse en 1866 bref cela veut dire qu’en 1870 la guerre franco-prussienne aurait été perdue encore plus rapidement par la France et en plus de l’Alsace-Lorraine elle aurait perdue le Hainaut français, guerre perdue plus rapidement car elle se serait fait attaqué aussi par les troupes prussiennes qui seraient passées par le nord de la France du côté de Namur et de Charleroi grâce à leur allié néerlandais. Dans ce scénario, en 1914 on aurait eu la répétition de 1870 en 1914 vu que le Royaume-Uni n’aurait plus garantit l’indépendance du Royaume-Uni des Pays-Bas vu que il considérait que cette alliance n’est pas assez démocrate à son goût. La France est attaqué en 1914 par les ardennes et les plaines flamandes. La France est encore plus détruite que dans notre réalité. Dans le scénario de la première guerre mondiale concernant le scénario africain, précédemment durant la Conférence de Berlin de 1885, il est possible que le territoire du Congo actuel ai été divisé entre le Royaume-Uni, la France, le Portugal et l’Empire allemand mais avec la crise d’Agadir l’Empire d’Allemagne aurai pu encore plus sécuriser son influence en demandant des territoires à la France pour connecter ses colonies du Congo allemand et du Cameroun allemand légitimant la seconde guerre franco-prussienne.

 

Concernant la Seconde guerre mondiale, le Royaume-Uni des Pays-Bas aurait été libéral comme je l’avais expliqué mais comme le Danemark dans notre réalité qui a gardé la même administration sauf que son territoire était devenu fantoche des nazis, tout simplement car les nazis étant très racistes ils traitaient différemment les populations qu’ils considéraient comme supérieures ou inférieures. Dans ce scénario, le Royaume-Uni des Pays-Bas serait devenu fantoche ne voulant pas que ses intérêts économiques et financiers ne soient trop menacés par une guerre qui aurait été trop couteuse.

 

L’UE n’aurait probablement pas existé aujourd’hui car dans cette alliance la pression russe aurait été trop forte à aucun moment elle aurait voulu une Union-Européenne qui aurait pu concurencer sa puissance.

 

J’ai eu l’idée de proposer des témoignages pour les scénarios d’histoire alternative pour vous permettre de mieux vous imaginer l’Uchronie.

 

Témoignage fictif de François de Smet(1830): « Le tonnerre des canons russes résonne dans nos rues. Nous pensions que l’Europe nous soutiendrait, que les Français viendraient à notre aide, mais au lieu de cela, des cosaques défilent sur la Grand-Place. Hier encore, nous chantions la liberté au théâtre de la Monnaie. Aujourd’hui, mes amis gisent morts ou enchaînés. Bruxelles n’est plus une ville libre, mais une garnison étrangère. On nous a vendus au nom de l’ordre. »

 

Lettre fictive du comte de Mérode à un confrère de Liège(1831):« Cher ami, il fallait choisir : l’anarchie ou la stabilité. Les Russes ont fait ce que nous n’osions pas : ramener l’ordre à Bruxelles. Les insurgés, manipulés par Paris, auraient plongé notre pays dans le chaos. Guillaume Ier nous garantit la foi catholique et nos privilèges. En échange, nous devons sa fidélité à la couronne. J’accepte ce marché, car l’alternative était la guillotine. »

Propos fictifs rapportés dans un journal clandestin par un tisserand de Gand(1848):« Quand Paris s’est soulevée, nous avons cru que notre heure viendrait. Mais le 15 mars, les cosaques sont revenus. Ils ont tiré dans la foule place Saint-Bavon. Mon frère est tombé, et son sang a rougi les pavés. On nous dit : ‘La Belgique n’existe pas, vous êtes sujets du roi des Pays-Bas.’ Mais dans mon cœur, je sais que nous sommes un peuple étouffé. »

Carnet fictif de Jean-Baptiste Wauters, caporal dans l’armée néerlando-belge(1870):« Les Prussiens marchent avec nous. Nous franchissons la Sambre pour attaquer les Français. Jamais je n’aurais cru porter l’uniforme de ceux qui ont écrasé la révolte de mes grands-parents. Mais l’ordre est clair : l’empereur Napoléon doit tomber, et notre royaume se tiendra aux côtés de Berlin et de Moscou. Je me bats pour un drapeau qui n’est pas le mien. »

Propos d’une institutrice de Mons, Août 1914:« Les journaux disent que nos soldats marchent avec les Allemands vers Paris. Nous ne sommes plus neutres, nous ne sommes plus belges – nous sommes une province dans un empire qui n’est pas le nôtre. Mes élèves parlent encore français en cachette, car à l’école on nous oblige à parler néerlandais. Nos enfants n’apprendront jamais que la Belgique a existé, même dans un rêve. »

 

Témoignage fictif recueilli après la guerre par un docker d’Anvers:« Quand les Allemands sont arrivés, ce ne fut pas une invasion : ce fut une alliance. Les nazis ont trouvé ici des ports, des usines, des hommes déjà dressés à obéir. Nous avons chargé des bateaux pour la Kriegsmarine, travaillé dans les usines pour leur guerre. Certains disaient : ‘C’est notre destin depuis 1830, soumis à Berlin et à Moscou.’ Mais moi, chaque caisse que je portais, je savais qu’elle écrasait un peu plus notre liberté. »

 

1973, témoignange d’un vieil exilé, Entretien imaginaire avec Pierre Van Zeeland, descendant d’une famille d’exilés en France:« Mon grand-père me disait toujours : ‘Nous aurions pu être la Belgique, un pays libre et européen.’ Mais les Russes sont venus, et avec eux l’ombre de la répression. Tout a basculé là. Aujourd’hui, Bruxelles n’est pas la capitale de l’Europe, mais une garnison du Nord. Les jeunes ne savent même plus que le mot ‘Belgique’ a existé. Moi je le porte comme un secret, une flamme éteinte que je refuse d’oublier. »

 

 

 

 

 

 

 La Sainte-Alliance
Guillaume II des Pays-Bas
Anna Pavlovna
L’insurrection de Novembre
La campagne des dix-jours
Nicolas 1er de Russie
Les bombardements d'Anvers en 1830
Guillaume III des Pays-Bas
La reine Wilhelmine
Le Royaume-Uni des Pays-Bas, drapeau de la réalité alternative.

2.1) Et si Guillaume 1er des Pays-Bas avait accepté la proposition des révolutionnaires belges plus tôt?

Selon certains historiens dont Jean Stengers en 1830 au début de la révolution belge la majorité des belges voulaient un régime avec une certaine autonomie. C’est à cause des actions du roi Guillaume 1er et de ses fils qui ont finit par agaçés un tel point les belges que les négociations n’étaient plus possibles. En date du 29 Septembre 1830 vers la fin de la Révolution, les États-généraux avaient enfin acceptés la séparation administrative donc elle accordait plus d’autonomie aux Pays-Bas Méridionaux mais il était trop tard, la population belge consièdérait que le monarque des Pays-Bas avait fait couler trop de sang et par conséquent qu’il ne pouvait plus reigner sur la Belgique.

Mais que  ce serait t’il passé si  la Belgique aurait reçu plus d’autonomie de la part du roi des Pays-Bas?

Il aurait fallu que les les États-généraux se prononcent plus tôt sur l’autonomie administrative de la Belgique car au mois de Septembre la plupart des grandes villes belges avait été capturées par les révolutionnaires belges et dans cet univers alternatif là ce qu’on appel dans notre monde la Belgique aurait pu être en quelque sorte en union personnelle avec les Pays-Bas,une double monarchie un peu comme ce qu’il s’est passé dans l’Empire d’Autriche où après la Révolution de 1848 la Hongrie a tenté de faire sécession de l’Empire D’Autriche avant que celui-ci s’appel le Royaume D’autriche-Hongrie en 1867.

Dans ce scénario uchronique à la différence de l’ancien scénario où les territoires de la Belgique sous domination hollandaise reçevait un peu plus de droits au fil du temps, ici la Belgique(Pays-Bas méridionaux)serait vu réellement comme un égal de la Hollande, par exemple les Pas-Bas méridionaux auraient une monnaie commune avec les Pays-Bas qui aurait pu être utilisée pour le commerce et puis une monnaie locale seulement localisée dans les Pays-Bas méridionaux ce sera donnant-donnant les Pays-Bas méridionaux se développant beaucoup avec les produits importés des colonies hollandaises.Le Français et le Néerlandais auraient été officiellement reconnus. Les belges auraient pu pratiquer la religion de leur choix à la différence du scénario précédent où les  Pays-Bas auraient été mal vu sur la scène politique européenne à part pour la Russie, ici le compromis entre les révolutionnaires et Guillaume D’orange amène à plus de stabilité et donc un meilleur équilibre des puissances étant donné que le Royaume-Uni des Pays-Bas avait été initialement créé pour endiguer la France.

La Prusse aurait trouvé dans le Royaume-Uni des Pays-Bas un allié de choix notamment dans son unification. D’autres variantes de ce scénario auraient pu être possible avec une version confédérale où il y aurait eu une alliance militaire et douanière qui aurait empêché la fragmentation de cet état. Un dernier scénario est possible où l’état reste très centralisée même si le roi Guillaume Ier aurait lâché du lest, notamment en matière de langue et de religion il est possible que plus tard en 1848 une nouvelle révolution ai lieu. Si nous allons plus loin dans le temps la première guerre mondiale aurait pu tout simplement se passer différemment car l’Empire allemand aurait dû y réflechir à deux fois avant d’envahir ce pays.

Chronologie

1830: Un autre point de divergence aurait été que le roi Guillaume Ier aurait pu en craignant une intervention française de convoquer une réunion extraordinaire à la Haye où un compromis aurait été conlu avec les révolutionnaires. Dans ce nouveau royaume, il y aurait eu deux capitales Bruxelles et la Haye.

1840: Amsterdam reste un centre financier tandis que le charbon et l’acier wallon alimentent l’industrie.

1914: L’Empire allemand attaque la France mais passe par l’Alsace-Lorraine et la 1ère guerre mondiale ne dégénère pas car l’Allemagne voit le Royaume-Uni des Pays-Bas comme un adversaire trop puissant et vu que le Royaume-Uni garantissait cet état il serait resté neutre et la France aurait eu beaucoup de risques de perdre cette seconde guerre franco-prussienne.

1940: Les ports du Royaume-Uni des Pays-Bas permettent un point d’appui important pour les britanniques, l’Allemagne nazie aurait perdu beaucoup de temps à faire capituler le Royaume-Uni des Pays-Bas et cela l’aurait affaibli encore plus.

1945: Le Royaume-Uni des Pays-Bas permet une fédéralisation de l’Europe plus rapide que dans notre réalité, et l’UE aurait eu deux capitales Bruxelles et la Haye.

Pour cet histoire tout comme l’ancienne j’ai imaginé des témoigné fictifs de personnes qui aurait vécu dans cet univers alternatif.

 

Témoignage fictif de 1830 du Journal de Charles Van der Velde, étudiant en droit à Louvain:« Nous étions prêts à mourir pour une Belgique libre. Mais ce soir, un messager est arrivé : le roi Guillaume Ier convoque une assemblée, non pour nous juger, mais pour écouter nos revendications. L’air est électrique : certains crient à la trahison, d’autres parlent d’espoir. Et si, au lieu de briser nos chaînes, on les transformait en liens d’amitié avec nos frères du Nord ? »

 

Témoignage fictif provenant d’une lettre de Marie De Smet à son frère à Amsterdam en 1914:« Les journaux disent que l’Allemagne a un plan pour envahir la France par chez nous. Mais nos professeurs assurent que ce serait une folie : nos forteresses de Liège, Namur et Maastricht forment un mur infranchissable, et notre armée est trop puissante pour être contournée. Les Allemands ne veulent pas d’une guerre sur deux fronts, encore moins d’une guerre contre nous. Peut-être que, grâce à notre union, l’Europe évitera le pire. »

 

Témoignage fictif de Pieter Claes en 1940 qui dans cet univers alternatif est un officier de la marine royale:« Quand les Allemands ont franchi la frontière en mai, nous avons résisté. Mais nous n’étions pas seuls : les navires britanniques remplissaient nos ports, et nos avions belgo-néerlandais combattaient dans le ciel avec les Spitfires anglais. Rotterdam a souffert, Anvers aussi, mais jamais nous n’avons cédé. Hitler pensait nous écraser comme une simple Belgique ? Il a trouvé un lion à deux têtes, rugissant de concert avec Londres. »

 

Discours fictif de Paul Van Zeeland en 1957 (Qui dans cet univers tout comme le notre est européiste.):« Mes chers collègues, si aujourd’hui nous signons le Traité de Rome, c’est parce que nous avons appris, dans notre royaume fédéral, que l’unité n’est pas une utopie, mais une réalité. La France et l’Allemagne doivent comprendre ce que nous savons depuis un siècle : l’Europe doit être fédérale, ou elle ne sera pas. »

 

Interview fictive de Sophie Janssens, journaliste bruxelloise (2025): «Aujourd’hui, Bruxelles-La Haye est la capitale de l’Europe. Quand on se promène dans les rues, on entend le français, le néerlandais, l’anglais, l’allemand. Certains disent que sans le compromis de 1830, notre continent serait encore divisé, tiraillé entre Paris et Berlin. Mais nous avons montré qu’une autre voie était possible : celle d’un royaume uni devenu le cœur battant de l’Union européenne.»

 

 

2.2) Et si la Belgique en 1830 était devenue une république?

Tout d’abord, revenons à ce qu’il s’est passé dans notre histoire,le Congrès national qui fut créé en Novembre 1830 comptait 200 membres  et il fut remplacé par la suite par le parlement, il a été voté en date du 22 Novembre 1830 l’adoption du système de la royauté sur les 200 voix 174 voix étaient favorable,13 défavorables et 13 se sont abstenus.

Mais pourquoi avoir choisi la monarchie?

Tout d’abord le choix d’une république aurait été vu comme un régime créant moins de stabilité que la Monarchie alors qu’au moment de l’indépendance la stabilité était cruciale c’est aussi avec la pression des grandes puissances européennes en Octobre 1830 pour une Belgique neutre et stable que cette décision a été prise.

Il ne faut pas oublier aussi que la Monarchie ne faisait pas peur aux autres puissances coloniales  et que la monarchie constitutionnelle fut adoptée car elle faisait un compromis entre les tendances libérales et catholiques et aussi la monarchie française qui venait de remplacer la monarchie absolue de Charles X par Louis-Philippe monarque constitutionnel était un évênement qui renforca la légitimité de la monarchie constitutionnelle.

Mais que se serait t’il passé si le cour des choses avait changé et comment serions nous arrivé là?

Tout d’abord pour rendre se scénario crédible il aurait fallu plusieurs choses: 

En premier lieu, Londres craint qu’un prince français (comme le duc de Nemours, fils de Louis-Philippe) ne devienne roi de Belgique et ne renforce Paris ce qui a au passage failli ce passer dans notre réalité.

En second lieu, les libéraux belges, influencés par les idées de 1789 et de 1830 en France, font valoir que seule une république garantirait la souveraineté populaire et la neutralité du pays.

Les catholiques modérés, d’abord favorables à un roi catholique, acceptent finalement la république en échange d’un rôle garanti pour l’Église dans l’éducation.

Les puissances européennes, après négociations, reconnaissent une Belgique républicaine à condition qu’elle ne cherche pas à s’unir à la France.

En 1831, la Belgique devient une république parlementaire et bourgeoise.

Concernant le président fictif de cette Belgique il aurait été Étienne Constantin de Gerlache, juriste liégeois et chef du Congrès national, qui dans notre réalité fut brièvement chef du gouvernement provisoire. Il aurait incarné un compromis entre catholiques et libéraux.

Et concernant le chef de gouvernement, il est possible que cela aurait été Le rôle exécutif étant confié à un président au-dessus des partis, le premier ministre aurait été un libéral pragmatique comme Joseph Lebeau, grand artisan de l’indépendance, capable de négocier avec les grandes puissances et ce côté diplomate comme vous l’aurez compris aurait beaucoup aidé dans ces temps troublés et en plus dans notre univers il fut premier ministre même si il n’est pas resté longtemps entre le 28 Mars 1831 et le 24 Juillet 1831.

 A long terme plusieurs conséquences sont à envisager:

Tout comme dans notre réalité sauf qu’ici il n’y pas de roi mais contrairement un régime présidentiel où le président à beaucoup de pouvoir ici le président est une figure d’arbitrage tout comme le roi dans notre univers (élu par le Congrès, puis plus tard par le Parlement), tandis que le pouvoir réel est entre les mains du Premier ministre et de la Chambre.

Il n’y aurait sans surprise aucun palais royal, et symbole de la Belgique aurait été une allégorie de la liberté et peut-être moins où pas du tout le lion de Brabant qui est le symbole actuel de la Belgique évidemment il n’y aurait pas de fête du roi et les héros révolutionnaires seraient mis en avant au lieu des différents rois qui ont régnés sur la Belgique.

Tout comme en France durant la 3ème république, ici la Belgique est beaucoup plus instable et donc traverse régulièrement des crises institutionnelles et gouvernementales.

La Belgique serait plus isolée sur la scène politique européenne non pas seulement car c’est une république mais aussi que sans liens de sang avec une famille royale il y aurait eu moins de liens et les pays européens l’aurait surveillé plus, il s’en méfierait.

Même si c’est un scénario très difficile à envisager car à cette époque seulement la Suisse et San Marino étaient des républiques cependant si la Belgique devenait une république il est possible que les Wallons tout comme les flamands se seraient vus imposé le Français de manière beaucoup plus forte car les révolutionnaires du Congrès national  était déja fan du Français mais ici sans roi comme arbitre la situation aurait été très compliquée, les révolutionnaire voulait une langue pour une nation cherchant à forger une unité nationale comme les jacobins de la Révolution Française.

Malheureusement le Néerlandais aurait été beaucoup plus maginalisé en Flandre et l’alphabétisation en Français plus forte comme en Wallonie. Il est possible que le mouvement se soit organisé plus tôt vers les années 1840,un parti flamand républicain aurait pu faire son apparition.

Il y a plusieurs ambranchements possibles pour cette uchronie soit la République belge cède aux revendications flamandes aux alentour de 1890,1900 soit la Flandre fait sécession.

Dans le premier scénario où la Flandre est francisée, le flamand est relégué tout comme le Wallon et les langues régionales au second plan notamment dans les campagnes. Par ce que le Français permet une montée sociale, le Mouvement flamand peu à peu de sa puissance. La situation s’aggrave les dialectes et langues régionales ne sont plus reléguées aux foyers, elles perdent tout statut. Il est probable qu’après la Seconde guerre mondiale que le flamand,wallons et autres patois aient quasiment disparus et ils auraient été seulement présent folloriquement au profit de la langue française. Vous vous en doutez mais dans ce scénario, la crise de l’université de Louvain n’a pas lieu.

Dans le scénario où la République belge s’effondre, il y a une chronologie que nous pouvons établir: 

Entre 1880 et 1914: Le mouvement flamand se transforme en force politique : il réclame des écoles en néerlandais, des tribunaux bilingues.

La République refuse, au nom de l’unité nationale.

Des émeutes éclatent à Gand et à Louvain. Des députés flamands quittent la Chambre en signe de protestation.

Durant l’après première guerre mondiale:

Après l’occupation allemande, certains nationalistes flamands, qui avaient collaboré avec la flamenpolitiek, réclament l’Indépendance de la Flandre.

La République sort affaiblie : la Flandre menace de sécession.

Durant les années 30:

La crise économique favorise les partis séparatistes flamands.

La République finit par reconnaître le néerlandais comme langue officielle, mais trop tard : la confiance est brisée.

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, la Flandre proclame son autonomie, avec l’appui discret des Pays-Bas.

En 2025 alors que la République Wallonne est plus proche culturellement de la France et la République flamande des Pays-Bas, Bruxelles est un territoire disputé, une ville internationale tout comme Genève. Dans cet univers Bruxelles reste toujours la capitale de l’UE même étant un territoire contesté mais reste sous administration conjointe de la République Wallonne et Flamande.

Voici les différentes témoignages que je vous ai concoctés pour ces différents scénarios:

Tout d’abord passons au témoignages fictifs de l’univers où la République belge a survécut:

Témoignage  fictif  d’un bourgeois bruxellois au lendemain de la proclamation de la république belge en 1831:

« Hier, le Congrès a voté. Point de roi, point de prince étranger ! Nous aurons une République, gouvernée par nos élus. Certains craignent que cela nous mène aux désordres de la France en 1793, mais ici les avocats et notables tiennent les rênes. La foule, place Royale, a acclamé le mot “République” comme un cri de victoire. J’avoue que j’avais rêvé d’un roi protecteur, mais je sens que cette liberté nouvelle nous appartient davantage. »

Témoignage fictif d’un catholique inquiet en 1850, lettre d’un prêtre namurois à son évêque:

«Monseigneur, je vous écris avec inquiétude. Depuis que la République s’est installée, nos gouvernants oscillent sans cesse entre libéraux et catholiques. Les présidents se veulent arbitres, mais leur autorité est mince. Les enfants des écoles publiques reçoivent moins de catéchisme qu’autrefois. Certains parmi les fidèles regrettent de n’avoir pas un roi catholique comme guide moral. Pourtant, la République nous a donné la paix et la prospérité. Je m’interroge : était-ce le prix à payer ? »

Discours fictif d’un député au parlement en 1885 concernant la question coloniale:

« Messieurs, si nous avions un roi ambitieux, sans doute serions-nous déjà engagés dans une aventure coloniale insensée, comme nos voisins. Mais nous sommes une République. Le Congo ne doit pas devenir la propriété d’un monarque imaginaire, mais, s’il nous appartient, il doit être sous le contrôle du peuple et de ses représentants. Nous refusons que la République soit tâchée par l’avidité de quelques banquiers ou industriels ! »

Concernant le scénario où la Flandre se fait franciser voici les témoignages:

Journal fictif d’un instituteur à Bruges en 1835:

« Aujourd’hui, j’ai reçu les nouvelles consignes : enseigner uniquement en français, même aux enfants qui ne parlent pas un mot de cette langue à la maison. J’entends leurs rires quand je corrige leur accent. Certains pleurent, perdus. On dit que c’est pour faire d’eux de vrais citoyens de la République. Mais à quel prix ? »

Discours fictif d’un député républicain libéral en 1885 au parlement:

« Citoyens, souvenez-vous : la République n’est pas flamande ni wallonne, elle est belge et elle s’exprime en une langue commune, la langue de Molière et de la liberté : le Français. L’unité nationale exige le sacrifice des patois.»

Lettre fictive d’une étudiante gantoise à sa famille en 1920 :

« Papa, je t’écris en Français, comme nous l’exigent nos professeurs. Je comprends encore ton Flamand, mais il m’est de plus en plus difficile de l’écrire. À l’université, on dit que parler Flamand, c’est être arriéré. Je veux réussir, alors je parle Français. Mais parfois, je me sens coupée de toi et de maman. »

Témoignages fictifs d’un scénario où la République belge s’est effondrée:

Lettre fictive d’un paysan flamand à son curé en 1845: « Mon fils est allé à l’école de l’État. Il revient en pleurant : le maître lui interdit de parler notre langue. On le punit s’il dit un mot en Flamand. On dit que la République est pour le peuple, mais elle nous traite comme des étrangers. »

 Journal fictif d’un soldat flamand de retour du front en 1918:

« On nous a commandés en Français, jugés en Français, enterrés en Français. Nos morts ne comprenaient pas cette langue. Et maintenant, la République refuse encore de reconnaître le Flamand. Alors, à quoi avons-nous donné notre sang ? »

Discours fictif d’un militant flamand à Anvers en 1930:

« Cent ans de République, cent ans de mépris ! Nous ne sommes pas des Français du Nord, nous sommes des Flamands, avec notre langue et notre histoire. Si la République nous refuse, alors nous créerons la nôtre. »

 Témoignage fictif d’une Bruxelloise dans un journal européen en 1980: « Tout est devenu compliqué. Les Flamands disent que Bruxelles est à eux, les Wallons disent que c’est leur capitale. Et nous, habitants, nous nous sentons européens avant tout. On nous parle d’un statut spécial, mais qui gouvernera vraiment cette ville ? »

 Discours fictif du président flamand Pieter Deblock en 2001: « Citoyens flamands, aujourd’hui notre République s’affirme. Nous parlons notre langue, nous écrivons nos lois, nous choisissons notre destin. La République belge a échoué, mais la République flamande vivra. »

Discours fictif de la présidente wallonne Sophie Lambert en 2020: « Peuple de Wallonie, nous avons traversé la séparation, la douleur d’une rupture. Mais nous sommes restés fidèles à l’esprit de 1830 : une République francophone, solidaire et profondément européenne. »

Et voici finalement les témoignages fictifs de personnes concernant le scénario où la République belge cède aux revendications des flamands:

Lettre fictive d’un député libéral francophone à un collègue en 1847:

« Mon cher ami,
Le Congrès discute déjà d’amendements constitutionnels. Les députés flamands sont de plus en plus virulents : ils veulent des tribunaux en néerlandais et des écoles bilingues. Je crains que si nous restons inflexibles, la République ne se brise. Peut-être vaut-il mieux céder un peu… »

Journal fictif d’un étudiant flamand à Louvain en 1873: « Aujourd’hui, c’est historique : le tribunal de Gand a jugé une affaire en Flamand ! On dit que c’est une concession de la République pour calmer la rue. Nous avons gagné une bataille, mais pas la guerre : nous voulons que notre langue soit l’égale du Français dans tout le pays. »

 Discours fictif d’un député flamand au Parlement en 1898: « Citoyens, pour la première fois dans l’histoire de la République, une loi reconnaît l’égalité juridique du Français et du Flamand. Ce n’est pas une faveur, c’est une victoire de la démocratie. La République a choisi de survivre en devenant bilingue, et non en restant jacobine. »

Témoignage fictif d’un instituteur bruxellois en 1930: « Dans ma classe, je dois enseigner en deux langues : le matin en Français, l’après-midi en Flamand. Les enfants passent de l’un à l’autre sans peine. Moi, j’en sors épuisé. Mais si c’est le prix de la paix entre Flamands et francophones, je l’accepte. »

 Lettre fictive d’une mère wallonne à son fils en 1962: « Ton père grogne : “Encore une réforme linguistique !” Désormais, chaque région aura sa langue officielle. La République dit que c’est pour respecter les communautés. Moi, je crains que cela ne nous divise encore plus. Mais au moins, les Flamands ne parlent plus de sécession. »

 Discours fictif du président Henri Declercq en 1970: « Citoyens, nous avons entendu la voix des peuples flamand et wallon. La République devient fédérale. Chaque région aura son autonomie linguistique et culturelle, mais nous resterons unis sous la bannière de la République belge. L’avenir est au compromis. »

Témoignage  fictif  d’une étudiante flamande à Bruxelles en 2000:  » À l’université, mes cours sont bilingues. J’écris mes dissertations en Flamand, mes amis wallons en Français. C’est parfois lourd, mais je me sens vraiment citoyenne belge. La République n’a pas choisi entre nos langues : elle nous oblige à vivre ensemble. »

Editorial fictif dans La Gazette républicaine en 2025: « En deux siècles, la République est passée d’un jacobinisme francophone à un fédéralisme bilingue. Elle n’a pas écrasé le flamand, elle n’a pas éclaté en deux États, elle a survécu par le compromis. Certains y voient de la faiblesse ; d’autres, la plus belle preuve de résilience républicaine. »

Le drapeau alternatif de la République belge en 1830
Étienne Constantin de Gerlache
Joseph Lebeau

2.3) Et si le duc de Nemours était devenu roi de Belgique à la place de Léopold Ier en 1830?

Dans notre réalité le duc de Nemours(le second fils de Louis-philippe 1er d’Orléans) a été élu par le Congrès belge le 3 Février 1831 cependant son père a refusé qu’il ne devienne roi. Aussi car le Royaume-Uni surtout mais aussi les grandes puissances refusaient que la Belgique ne tombe dans l’orbite française.

Quelles auraient été les causes qui auraient amenés à ce qu’il ne devienne roi?

En premier lieu, le roi Louis-Philippe aurait promit à Londres la neutralité belge et le maintien de l’ouverture de l’Escaut.

En second lieu, les notables catholiques auraient logiquement préférés un prince français plutôt qu’un protestant allemand(dans le cas où Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha avait été élu).

En troisième lieu, concernant le contexte international, les grandes puissances auraient été absorbées par d’autres crises notamment l’Insurrection polonaise dont nous avions déja discutés précédemment et notamment les agitations en Italie.

Dans cette uchronie au mois de Décembre 1830, Louis-Philippe Ier, plus habile ou plus audacieux, aurait accepté que son fils, le duc de Nemours (Louis d’Orléans), soit officiellement candidat. Le congrès belge, majoritairement pro-français, l’élit roi sous le nom de Louis Ier de Belgique.
Face à la menace d’un retour des Pays-Bas ou d’une mainmise autrichienne, la France et la Belgique obtiennent l’appui tacite de la Russie et l’abstention résignée de la Prusse. Le Royaume-Uni proteste mais n’ose pas aller à la guerre, craignant d’isoler son commerce.

En ce qui concerne les conséquences à court terme soit de 1830 à 1850. Tout d’abord, la Francophonie aurait progressée sous Louis 1er au détriment du Flamand surtout dans l’administration. Le royaume belge serait devenu un satellite de la monarchie de Juillet, garantissant au roi Louis-Philippe un prestige européen. La Royal Navy surveille de près la côte belge et aurait accélérée la construction de ports de guerre. Contrairement à la Belgique de notre monde, qui devient un État tampon reconnu par tous, la Belgique-Nemours est perçue comme une extension de la France.

Et concernant les conséquences à long terme les voici:


Lorsque la Révolution de 1848 éclate, Louis-Philippe abdique. Mais à Bruxelles, son fils, roi des Belges, conserve son trône. Cela crée un refuge orléaniste en Europe, un État où la dynastie peut survivre. Après l’instauration de la Deuxième République française, les républicains français voient la Belgique comme une monarchie hostile. Les relations deviennent glaciales, parfois belliqueuse.En cas de guerre franco-prussienne en 1870, la Belgique liée dynastiquement à la France, est entraînée dans le conflit. La Confédération de l’Allemagne du Nord justifie plus facilement l’invasion du territoire belge. Et concernant L’histoire coloniale, celle-ci change radicalement. Soit la Belgique ne fonde pas d’empire colonial, soit celui-ci est lié directement à l’expansion française.

La monarchie orléaniste belge aurait pu choisir l’ouverture de l’Escaut et sa neutralité commerciale et concernant la neutralité de la Belgique, les puissances présentes à la Conférence de Londres entérinent du bout des lèvres une neutralité “qualifiée” (moins absolue qu’en histoire réelle) en échange d’engagements belges sur les fortifications et la non-cession de ports à la France mais aussi le Royaume- Uni aurait exigé aucune bases françaises en Flandre.

Dans ce scénario nous avons une Charte qui est inspirée de celle de 1830 en France en plus de garanties belges concernant les libertés communales et confessionnelles. Il y aurait pu aussi avoir des clauses limitant l’aide militaire française directe mais avec aussi des inspections portuaires et un plafond d’effectifs pour les places fortes de l’Escaut et de la côte.

Concernant les effets à court terme sur la société belge il y aurait pu avoir entre 1830 et 1850 une réorganisation de l’armée avec des officiers français mais avec des conseillers et instructeurs prussiens tolérés pour un gage d’équilibre).

Concernant la religion catholique et le gouvernement belge il aurait pu y avoir un compromis catholique et orléaniste avec une influence épiscopale élevée sur l’éducation avec en contrepartie un ordre public stable.

Concernant l’économie nous aurions pu avoir un triangle économique  Anvers-Bruxelles-Liège qui aurait surperformé grâce au marché français avec le textile, la métallurgie et les rails mais il y aurait eu une dépendance commerciale accrue vis-à-vis de Paris.

Les relations avec les Pays-Bas auraient pu s’aggraver avec des négociations longues des frontières et des dettes du Royaume-Uni des Pays-Bas avec quelques incidents sporadiques qui auraient pu se déclarer à la frontière du Limbourg et du Luxembourg.

Concernant l’armée il y aurait pu avoir une coopération militaire avec des plans de fortifications compatibles et une standardisation de l’armement avec une diplomatie alignée certes mais pas fusionnée.

Il y aurait pu avoir une Assurance-vie maritime via Londres ce qui aurait voulu dire avec un engagement contractuel de libre passage à Anvers et Ostende avec des visites navales britanniques régulières comme des “garanties flottantes”.

Concernant les relations avec la Prusse, elles sont des relations de bon voisinage avec des accords ferroviaires notamment avec des corridors vers la Ruhr pour réduire l’hostilité prussienne.

Concernant la chute de la Monarchie de Juillet, la Belgique aurait pu tentée de se rapprocher tactiquement du Royaume-Uni pour préserver la neutralité commerciale et pour éviter l’isolement diplomatique.

Concernant les années 1850-1870 il est possible que des réseaux ferrés et portuaires auraient été boostés pour servir de hub nord-européen entre la Manche et le Rhin.

Concernant la sécurité du territoire belge il y aurait pu avoir une doctrine appelée  “ceinture d’Anvers” qui consisterait d’une force mobile légère pensée pour gagner du temps diplomatique en cas d’agression prussienne.

Concernant la guerre franco-prussienne quels sont les scénarios possibles?

Concernant le scénario 1 et qui est le plus probable, Berlin considère Bruxelles comme un appendice stratégique de la France les prussiens auraient tentés une opération éclair visant Liège et les lignes vers Paris. Le Royaume-Uni, voyant la neutralité trahie de fait depuis 1831, intervient diplomatiquement mais évite l’engrenage militaire direct.

Concernant le scénario 2, il aurait pu y avoir une dissuasion navale britannique et en plus de garanties belges de non-intervention active en faveur de Paris ; la Belgique reste armée mais neutre , subissant tout de même l’occupation temporaire de zones frontalières.

Dans tous les cas, les villes d’Anvers et de Liège deviennent des objectifs militaires précoces, augmentant les destructions et les coûts de reconstruction.

Concernant l’époque coloniale, la Belgique aurait pu participée belge au capital et à l’administration des colonies françaises notamment avec des banques et des ingénieurs liégeois.

La Belgique aurait pu avoir des comptoirs commerciaux en Afrique de l’Ouest et en Indochine via des concessions économiques mais sans souveraineté directe.

Concernant la Finance la place de Bruxelles devient un pont de capitaux entre Londres, Paris et le Rhin, mais demeure exposée aux cycles politiques français de 1848 et 1870.

L’on aurait remarqué des conflits plus profonds  que cela soit entre les élites bruxelloises et wallonnes plutôt pro-France et les bourgeoisies portuaires et industrielles flamandes pro-britanniques pour protéger l’accès aux marchés.

Concernant la période de 1880 et 1914 il est possible que des fortifications aurent été construites dans la Province d’Anvers mais aussi aux abords de la Meuse renforcées plus tôt et selon des standards franco-belges  avec des coûts budgétaires élevés mais avec des transferts technologiques notamment concernant l’artillerie et l’acier.Il y aurait pu aussi y avoir des dialogues avec Berlin concernant les corridors industriels.

Concernant la 1ère guerre mondiale alternative, la violation du territoire belge par l’Allemagne devient presque certaine dès les plans initiaux car la neutralité de la Belgique est moins crédible), ce qui précipite l’entrée britannique et même peut-être encore plus rapide que dans notre histoire.

Concernant le scénario en 1831 en plus du Traité de neutralité « limitée » la Belgique aurait pu être démilitarisée en Flandre-Zélandaise.

 Concernant les institutions celles-ci sont plus alignée sur les codes politiques parisiens avec un cercle orléaniste et un culte de la respectabilité bourgeoise.

La Belgique est moins intégrée aux marchés Néerlandais et hanséatiques.

Concernant l’économie il y aurait pu y avoir une orientation Sud–Ouest  avec des corridors entre Charleroi, Maubeuge et Paris mais aussi entre Anvers et Lille plutôt que entre Rotterdam et l’Allemagne du Nord.

Londres obtient un veto politique informel sur toute base navale française à Anvers.

Entre la France et la Belgique, il y aurait aussi pu y  avoir une union douanière mais incomplète pour ne pas énerver Londres. Des conventions postales auraient pu être signées entre la France et la Belgique.

Concernant la Prusse, elle conserve une vigilance accrue sur le Rhin avec des fortifications modernisées à  Coblence et à Cologne.

Concernant l’Autriche elle est trop préoccupée par ses guerres en Italie.

Une guerre des infrastructure est déclarée entre Rotterdam et Anvers.

Concernant la guerre de Crimée de 1853 à 1856 Bruxelles aurait pu soutenir discrètement l’Axe anglo-français sans engagement militaire et elle aurait capitalisée sur les contrats logistiques.

D’autres scénarios concernant la guerre franco-allemande sont possibles d’un côtét, la neutralité belge est strictement respectée grâce à un traité multilatéral renforcé. Le territoire n’est pas envahi et Bruxelles devient une place de médiation. D’un autre côté avec une provocation ou une imprudence diplomatique  amènerait à une violation prussienne de la neutralité, en partie justifiée par la proximité dynastique avec la France  et cela donnerait à la fin une occupation limitée de l’est du pays avec un choc durable dans l’opinion. Si la guerre aurait été combattue avec la France, la Belgique aurait quand même tout comme la France subit une terrible défaite.

Concernant l’industrie celle-ci se développe très fortement en Wallonie cependant en Flandre l’industrie textile se diversifie plus tardivement.

Voici les témoignages alternatifs que j’ai imaginé pour cette Belgique:

Journal fictif d’un député belge en Décembre 1830:« Aujourd’hui, le jeune duc de Nemours est désormais Louis Ier, roi des Belges. Les Anglais fulminent, mais l’enthousiasme des Bruxellois balaie leurs protestations. Les drapeaux tricolores se mêlent à nos couleurs nationales. Nous croyons avoir trouvé l’équilibre : un prince français, mais une Belgique libre. Que Dieu nous garde d’un retour des Hollandais. »

 Une Correspondance fictive d’un diplomate britannique à Londres en Février 1831:« La nomination du duc de Nemours est un coup de maître de Louis-Philippe. Nous sommes contraints de tolérer cet état de fait, faute d’alliés disponibles pour soutenir La Haye. Toutefois, je recommande que Sa Majesté s’assure du contrôle d’Anvers et de l’Escaut. Sans cela, la France tiendrait la clef du commerce du Nord. »

Témoignage fictif d’un ouvrier flamand en 1847: »« Au bureau communal, on me rit au nez quand je parle en Flamand. Le roi est Français, les ministres parlent Français, et nous, nous devons payer nos impôts sans comprendre nos papiers. À Gand, des sociétés s’organisent pour réclamer nos droits. On dit que même à Anvers, on en parle. »

Discours fictif du roi Louis Ier aux Chambres belges en mars 1848:

« La tempête républicaine secoue l’Europe, et même mon père a dû quitter son trône en France. Mais ici, en Belgique, je resterai fidèle à notre Constitution. Je ne suis ni roi de France, ni roi par la grâce de la baïonnette, mais roi des Belges par le vote de cette Assemblée. Je défendrai vos libertés contre tout excès, qu’il vienne du despotisme ou de l’anarchie. »

Article de presse français fictif du journal le Siècle de juillet 1870:

« Bruxelles s’agite. Le roi Louis Ier, parent de nos Orléans, proclame la neutralité de son royaume tandis que l’Empire affronte la Prusse. Déjà, les Prussiens insinuent que cette neutralité n’est qu’un masque, que la Belgique cache dans ses arsenaux des armes françaises. Pauvre royaume : il sera bientôt obligé de choisir entre ses alliés et sa survie. »

Lettre  fictive d’un bourgeois bruxellois après Sedan en septembre 1870:

« Les troupes prussiennes campent à Liège. Elles jurent ne pas vouloir occuper Bruxelles, mais tout le monde tremble. Les cafés bruissent de rumeurs : certains réclament qu’on arme la garde civique, d’autres qu’on se tienne à l’écart. Le roi garde le silence. La France s’écroule, et nous avec elle nous risquons d’être entraînés dans l’abîme. »

Extrait fictif d’un manuel scolaire belge de 1900:« Le roi Louis Ier, monté sur le trône en 1830, sut préserver l’indépendance de la Belgique malgré les tempêtes. Son origine française lui valut d’abord la méfiance de l’Angleterre et de la Prusse. Mais il incarna bientôt un principe supérieur : celui d’une monarchie constitutionnelle ferme et modérée, capable de contenir les passions. Il transmit à son fils un royaume respecté et prospère. »

Le duc de Nemours

2.4) Et si L’archiduc Charles Louis-d’Autriche était devenu roi de Belgique en 1831?

Dans notre réalité au Congrès de Belgique il n’a récolté que très peu de voix cependant quels éléments auraient pu faire pencher la balance en sa faveur?

Dans cette uchronie l’archiduc bénéficie d’un retournement diplomatique. L’Autriche, inquiète de l’agitation en Italie et en Allemagne, pousse activement sa candidature. Londres, craignant une trop forte influence française si un prince orléaniste accède au trône, finit par considérer l’option autrichienne comme un moindre mal. Le Congrès national, partagé entre conservateurs catholiques et libéraux, choisit l’homme réputé modéré et expérimenté : Charles Ier, roi des Belges.

Les autres raisons qui auraient pu amener à ce qu’il se fasse élire sont les suivantes:

D’abord, il fut vainqueur de plusieurs batailles contre Napoléon, Charles jouit d’une grande réputation de stratège, ce qui rassure les Belges face à la menace néerlandaise.

Mais aussi, il fut considéré comme moins autoritaire que Metternich, il avait une réputation de libéral modéré dans l’Empire.

Il n’était ni français, ni anglais, ni hollandais, ni prussien, il représente une figure « neutre » que les grandes puissances auraient pu tolérer pour éviter une domination trop directe d’un seul camp.

Finalement, les élites belges catholiques voient en lui un prince d’une grande maison catholique, ce qui flatte le clergé belge, très influent.

Maintenant quelles sont les conséquences à court et à long terme?

 Entre 1830 et 1840 l’on remarque que:

Sous Charles Ier, le pays aurait adopté une monarchie plus proche du modèle autrichien, avec un équilibre favorable aux catholiques, moins libérale qu’avec Léopold Ier.

La Belgique, au lieu de devenir « une protégée de Londres », se serait retrouvée plus dans l’orbite de Vienne.

Louis-Philippe aurait vu d’un mauvais œil un Habsbourg sur le trône de Belgique, ce qui aurait ravivé les rivalités franco-autrichiennes.

Charles Ier accepte la Constitution belge de 1831, mais encourage une lecture plus conservatrice.

Les libéraux, frustrés, restent dans l’opposition et s’inspirent des mouvements révolutionnaires européens.

L’Autriche protège le jeune royaume, ce qui stabilise ses frontières face aux Pays-Bas.

Mais la Belgique devient un pion du système metternichien : un État tampon certes, mais désormais ancré dans le camp conservateur.

Les Britanniques se méfient : au lieu d’être la « Belgique anglaise » de Léopold Ier, le pays devient une Belgique autrichienne, ce qui limite les investissements britanniques dans l’industrie wallonne.

La Belgique développe moins de liens avec la City de Londres et se dirige vers plus de rapprochement avec les marchés germaniques.

Le port d’Anvers se développe moins comme débouché britannique, davantage comme relais commercial vers la vallée du Rhin.

Concernant la période entre 1840 et 1870:

La Belgique aurait sans doute intégré plus fortement la sphère économique allemande et autrichienne, devenant une interface entre le Zollverein (union douanière allemande) et l’Europe de l’Ouest.

Les Habsbourg ayant déjà une tradition multilingue et multiethnique, la question flamande aurait pu être traitée plus tôt et différemment.

Avec un roi autrichien, Bruxelles aurait été entraînée dans la grande vague révolutionnaire, avec un risque de soulèvements plus violents et peut-être une tentative de rattachement à la France républicaine.

Concernant la révolution de 1848:

En Belgique, les libéraux et les ouvriers flamands et wallons se soulèvent, inspirés par Paris.

Charles Ier, fidèle à l’Autriche, réprime durement les révoltes. Résultat :

Les libéraux belges s’exilent en France ou en Angleterre.

La Belgique acquiert la réputation d’un État traditionaliste en Europe occidentale, au même titre que l’Autriche elle-même.

Le compromis « catholiques-libéraux » qui a marqué l’histoire réelle de la Belgique n’émerge pas.

Concernant la période entre 1870 et 1914:

En cas de guerre franco-prussienne, une Belgique gouvernée par un Habsbourg aurait probablement penché vers l’Autriche et l’Allemagne, plutôt que de rester neutre comme sous Léopold II. Cela aurait pu changer le sort de la France.

Concernant l’unification allemande dans la réalité, Léopold Ier avait maintenu la neutralité belge, protégée par Londres.

Ici, la situation est différente :

La Belgique est gouvernée par un Habsbourg, donc proche de Vienne.

Lors de la guerre austro-prussienne en 1866, Bruxelles soutient discrètement l’Autriche contre Bismarck.

Après la victoire prussienne, la Belgique se retrouve isolée diplomatiquement, perçue comme un vestige du camp des vaincus.

Les conséquences auraient été les suivantes:

La Belgique n’est pas intégrée au Zollverein dominé par Berlin, ce qui limite ses échanges commerciaux.

La Prusse tout comme la France envisagent toutes deux la Belgique comme une zone d’influence à absorber.

Dans l’uchronie, Charles Ier (très âgé, son fils ou un successeur Habsbourg lui a sans doute succédé) est tenté de soutenir l’Autriche et la France contre la Prusse.

Les conséquences possibles sont:

La Belgique devient un champ de bataille lors de la guerre franco-prussienne.

Prussiens et Français violent son territoire, annulant de fait la neutralité belge.

À l’issue de la victoire allemande, la Belgique tombe dans l’orbite de Berlin, beaucoup plus qu’à Vienne.

Concernant le reste du XIXème siècle:

Léopold II ne serait jamais monté sur le trône. L’empire colonial belge n’aurait probablement pas existé ; le Congo aurait pu tomber sous domination française, britannique ou portugaise. Le Congo aurait été le plus propablement annexé soit par La France qui souhaitait une extension de l’Afrique équatoriale française, où l’Angleterre pour relier l’Afrique australe à l’Égypte.

La Belgique privée de ressources coloniales, reste riche par son industrie charbonnière et sidérurgique, mais dépendante des marchés extérieurs dominés par Berlin.

Au XXe siècle, la Belgique aurait été beaucoup moins attachée au Royaume-Uni, et plus liée aux destins des Empires centraux. Peut-être même intégrée à une confédération germanique élargie.

Concernant la première guerre mondiale

En 1914, la Belgique n’aurait probablement pas été l’innocente victime de l’invasion allemande, mais plutôt un allié (ou vassal) de Berlin, changeant radicalement la dynamique de la Première Guerre mondiale.

Militairement, elle a signé des accords défensifs avec l’Empire allemand et l’Autriche-Hongrie.

Dans notre réalité, l’Allemagne envahit la Belgique pour contourner les défenses françaises (plan Schlieffen).

Ici, ce détour n’est plus une violation, mais une coopération militaire :

L’armée belge (environ 200 000 hommes mobilisables) combat aux côtés des Allemands et les forteresses de Liège et de Namur, au lieu de retarder l’avance allemande, servent de bases logistiques.

Les ports belges (Anvers, Ostende) deviennent accessibles à la flotte allemande, ce qui menace directement les lignes maritimes britanniques dans la Manche et la mer du Nord.

 Sans la résistance belge, l’armée allemande atteint Paris plus vite.

Dans notre monde, l’« invasion barbare de la Belgique » a été un puissant moteur de propagande en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ici, cet argument disparaît.

Historiquement, Londres déclare la guerre après la violation de la neutralité belge. Si cette neutralité n’existe pas, l’entrée en guerre britannique aurait pu être retardée, ou limitée à un engagement naval.

La Belgique devient une zone de concentration des troupes allemandes, permettant une logistique fluide entre la Ruhr et le front français.

Le littoral belge notamment Zeebruges et Ostende est utilisé par la marine impériale allemande et par les sous-marins U-Boote. Cela rend la guerre sous-marine contre la Grande-Bretagne beaucoup plus efficace et proche.

La France se retrouve attaquée non seulement par l’est, mais aussi par le nord-ouest sans obstacle majeur

Concernant les conséquences géopolitiques au niveau international:

L’absence du « viol de la Belgique » réduit l’indignation américaine. L’entrée en guerre des États-Unis pourrait être retardée de plusieurs années, voire ne pas se produire.

Voir la Belgique aux côtés de l’Allemagne renforce l’image d’un bloc germano-catholique. Rome hésite encore plus à rejoindre l’Entente.

 La situation à l’Ouest étant plus favorable aux Allemands, Berlin peut dégager plus de troupes contre l’armée russe, ce qui accélère la défaite russe.

L’Allemagne, profitant du soutien belge, gagne rapidement des positions clés en France.

Si Paris tombe dès 1914 ou 1915, la France pourrait demander un armistice, laissant l’Angleterre seule.

L’Europe aurait pu connaître une victoire rapide des Empires centraux.

Concernant la fin de la guerre:

La France aurait vu le Nord-Pas-de-Calais lui être confisquée, une région qui est riche en charbon.

La Belgique aurait été récompensée par Berlin :

Notamment d’une annexion éventuelle du Luxembourg et du Limbourg Néerlandais par les pressions allemandes.

L’Allemagne aurait pu céder une partie de l’Afrique (par exemple le Congo français ou l’Afrique équatoriale) en compensation de son absence d’empire.

L’Europe de l’Ouest serait dominée par un bloc germano-belgo-autrichien, réduisant la France à une puissance secondaire.

La Grande-Bretagne, affaiblie, se replie sur son empire maritimeelle, elle signe une paix séparée, gardant son empire colonial mais en échange d’une neutralité stricte en Europe.

Concernant la Russie celle-ci s’est effondrée par la révolution de 1917 comme dans notre réalité avec le traité de Brest-Litovsk, donnant aux Empires centraux un immense glacis à l’est.

Durant les années 1920 et 1930:

La Belgique devient la façade maritime de l’Empire allemand, son rôle stratégique dépasse largement son poids démographique.

Bruxelles, Liège et Anvers sont pleinement intégrés dans la Mitteleuropa allemande(la zone économique allemande)

La Belgique administre un empire africain mais sous supervision de Berlin.

Il y aurait eu Moins d’influence anglo-saxonne notamment du jazz et du cinéma américain.

L’Europe aurait été plus germanophone et catholique et conservatrice.

Le mouvement flamand aurait reçu un appui direct de Berlin, ce qui aurait affaibli la domination francophone en Belgique.

Concernant la précense du Nazisme dans cette histoire alternative,celui-ci n’a pas de place dans l’Allemagne impériale car dans notre réalité, le nazisme naît du traumatisme de la défaite de 1918. Ici, l’Allemagne est victorieuse et donc il n’y a  pas de sentiment de revanche, pas d’hyperinflation et donc pas de Hitler.

À la place du Nazisme nous aurions eu:

Une hégémonie allemande impériale, autoritaire mais pas nécessairement fasciste.

Dans cette histoire alternative, la question juive ne prend pas la même ampleur. Dans cette uchronie, il n’y aurait pas eu de Shoah, mais sans doute une assimilation forcée dans un empire nationaliste allemand.

Il n’y aurait pas eu de Seconde guerre mondiale car:

Sans Hitler il n’y a pas de guerre totale en 1939.

Les tensions mondiales se seraient déplacées vers :

Des Conflits coloniaux en Afrique entre les Empires centraux et les puissances anglo-saxonnes.

Rivalité croissante avec les États-Unis qui sont devenus la première puissance industrielle mais freinés par un continent européen unifié sous domination allemande.

L’URSS, affaiblie, reste un adversaire potentiel, mais encerclée.

Sans la Seconde guerre mondiale, il n’y aurait pas eu de plan Marshall et donc pas d’ONU.

Le monde se structure autour de deux pôles :

Le Bloc germano-européen avec l’Allemagne, l’Autriche la Belgique, les satellites d’Europe centrale et des Balkans et les colonies africaines partagées.

Bloc anglo-américain qui aurait regroupé le Royaume-Uni les États-Unis, , le Dominion du Canada et l’Empire britannique.

La Belgique, grâce à son port d’Anvers et son empire africain, devient un carrefour commercial impérial.

Concernant la fin du scénario de la période entre 1950 et 2000:

Sans la Seconde Guerre mondiale il n’y aurait pas eu de décolonisation accélérée. Les colonies belges et allemandes restent sous domination européenne jusqu’aux années 1970-1980, avec des indépendances tardives et encadrées.

Il n’y aurait pas eu de construction européenne, puisque l’Europe est déjà unifiée sous la domination allemande.

Ce n’est plus Washington contre Moscou, mais Washington contre Berlin. L’Europe et l’Afrique deviennent les champs principaux de rivalité.

L’espace et le nucléaire sont dominés par les États-Unis et l’Allemagne. Bruxelles est le siège d’une monarchie habsbourgeoise fidèle à Berlin, qui devient une sorte de capitale secondaire de l’Empire européen.

Concernant les témoignages fictifs de cette uchronie:

Discours fictif en 1831 d’un congressiste catholique à Bruxelles:« Messieurs, en choisissant Son Altesse l’archiduc Charles de Teschen, nous donnons au peuple belge plus qu’un roi : nous lui donnons une maison, une tradition, une protection. Il est catholique, il est prince de l’ordre ancien, il n’est ni Français ni Hollandais, il ne sera l’instrument d’aucune puissance étrangère. Par lui, Bruxelles ne sera jamais Paris, mais elle pourra être une Vienne de l’Ouest. »

Lettre fictive d’un officier belge sur le front en 1914, adressée à sa famille depuis Paris occupé par les troupes germano-belges:« Chère mère,
Nous avons franchi la frontière française sans tirer sur des paysans comme nos ancêtres avaient dû le faire jadis contre les Hollandais. Ici, les gens nous regardent avec haine, car nous sommes venus aux côtés des Allemands. Mais je me sens fier : enfin la Belgique n’est pas une victime, mais une force. Nos drapeaux flottent à côté de ceux de Berlin sur la place de l’Hôtel de Ville de Paris. On nous dit que la guerre sera courte. Peut-être qu’un jour nos enfants apprendront que nous avons changé le cours de l’Histoire. »

Témoignage fictif d’un ingénieur colonial belge au Congo français devenu belge en 1935:« Les Allemands nous ont aidés à organiser les lignes ferroviaires. Ici, au Congo, on parle le flamand et le français dans les administrations, et l’allemand dans les bureaux des compagnies. Les ouvriers africains disent que nous sommes moins durs que les colons français, mais plus exigeants. Nous construisons des ponts et des barrages, et tout cela ne servirait à rien sans Anvers, qui reçoit chaque semaine des navires pleins de cuivre, de caoutchouc et d’huile de palme. »

Journal fictif d’un étudiant belge lors d’une manifestation en 1962:« Nous étions des centaines sur la place de la Monnaie, criant “Liberté pour le Parlement !”. La police est arrivée en camions, mais pas de violence brutale. Ils ont dispersé la foule, et les journaux du lendemain n’ont publié qu’un petit encadré : “Agitation d’étudiants sans gravité”. Ici, tout est comme ça : l’ordre continental veille. On nous laisse parler, mais jamais trop fort. J’admire nos ports, nos trains, la richesse qui circule. Mais parfois, je rêve d’un pays moins riche et plus libre. »

Témoignage fictif d’un journaliste africain dans un “État associé” en 1991:« Nous ne sommes plus une colonie, mais nous ne sommes pas non plus vraiment indépendants. Les Belges contrôlent nos mines, les Allemands fixent les prix. En échange, nous avons des hôpitaux, des écoles, et certains de nos enfants partent étudier à Bruxelles ou à Berlin. Beaucoup reviennent avec un bon poste. Mais la jeunesse veut plus : elle veut être maîtresse de ses richesses. Certains disent que l’association est une chaîne dorée. »

Entretien fictif avec un docker d’Anvers:

« Mon grand-père chargeait du caoutchouc venu du Congo, mon père des barres d’acier pour la Ruhr. Moi, je supervise des conteneurs pleins de batteries à hydrogène et de pièces pour satellites. Anvers, c’est le cœur battant de l’Europe continentale. Mais il y a des moments où je me demande : est-ce que nous sommes belges, ou juste des maillons du grand système allemand ? Quand je vais à Bruxelles, je vois toujours le drapeau habsbourgeois flotter, et je me dis que l’histoire nous a fait riches, mais pas libres. »

L'Archiduc Charles-Louis D'Autriche

2.5) Et si la Principauté ecclésiastique de Liège avait été rétablie après l’Indépendance de la Belgique?

Cette uchronie est très difficile à rendre crédible car:

Le Congrès de Vienne (1815) avait réorganisé l’Europe pour réduire l’influence des États ecclésiastiques : le Saint-Empire était dissous, et l’idée de principautés dirigées par des évêques paraissait obsolète.

Les élites liégeoises avaient été très marquées par la Révolution liégeoise en 1789 qui fut parallèle à la Révolution française. Elles avaient massivement rejeté la domination princière et cléricale.

Les grandes puissances voulaient un État belge moderne, constitutionnel,  un tampon entre France et Prusse. Un retour d’un État ecclésiastique aurait semblé réactionnaire et instable.

Ce scénario est très improbable cependant je vais tenté de le rendre crédible:

Lors du Congrès national de 1830 à 1831, certains congressistes ultramontains (très catholiques) proposent de rendre à Liège son indépendance.L’Autriche et le Saint-Siège soutiennent l’idée, afin de recréer un État tampon catholique, fidèle à Rome et opposé à l’influence libérale et maçonnique de Bruxelles. On aurait eu alors une Belgique réduite avec Bruxelles, le Brabant et la Flandre)

Les conséquences immédiates auraient été les suivantes:

Liège devient une sorte de “mini-Vatican du Nord”, avec un prince-évêque choisi par Rome et confirmé par les puissances catholiques.

Bruxelles et Liège deviennent rivales : Bruxelles dominée par les libéraux et constitutionnels et Liège devient un bastion de l’ultramontanisme.

Le mouvement ouvrier naissant en Wallonie serait encore plus explosif : Liège est déjà un centre industriel au XIXᵉ siècle et  une principauté ecclésiastique conservatrice face à un prolétariat radical risque de créer une instabilité permanente.

La France verrait d’un très mauvais œil un État ecclésiastique si proche de ses frontières.

La Prusse pourrait au contraire soutenir ce bastion catholique comme contrepoids face au libéralisme belge et français.

Concernant le long terme il y aurait pu se passer ces évênements suivants:

En 1848, la principauté de Liège aurait probablement été balayée par les révolutions démocratiques, à moins d’une répression austro-prussienne.

En 1914,  l’Allemagne pourrait utiliser la principauté comme une alliée religieuse, un peu comme les protectorats en Pologne.

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, il est très peu probable qu’un État ecclésiastique survive dans une Europe démocratisée. On aurait probablement intégrée Liège à la Belgique moderne, ou au contraire laissé émerger une République liégeoise.

Concernant le 1er prince évêque de cette restauration de la Principauté de Liège même si le dernier prince-évêque était François de Méan et il fut dans notre réalité le 1er primat de Belgique avant de mourir en 1831. Néanmoins il n’aurait pas pu devenir Prince-évêque en 1830 car:

Il est né en 1756, il avait 74 ans en 1830, donc déjà très âgé pour l’époque.

Depuis 1809, il était archevêque de Malines, en 1817, il devint aussi cardinal.
En 1830, il était déjà installé dans un rôle prestigieux et romain, sans réel intérêt à reprendre une petite principauté épiscopale en pleine industrialisation turbulente.

La restauration d’un État ecclésiastique indépendant en 1830 aurait demandé un consensus diplomatique. Or, les grandes puissances ne voulaient pas de résurrection de mini-États ecclésiastiques ils avaient disparus presque partout après 1803 dans le Saint-empire.

François de Méan était un homme de compromis avec l’ordre établi : il avait survécu à la Révolution, à l’Empire, au Royaume-Uni des Pays-Bas. Il n’était pas un « contre-révolutionnaire intransigeant » comme certains ultramontains.

Revenir comme prince-évêque aurait signifié défier la logique politique européenne et donc c’était trop risqué.

En tant que cardinal et archevêque, il avait une stature internationale au service du pape.

Rome aurait probablement préféré placer un évêque plus jeune, plus docile, plus militant ultramontain pour incarner une principauté restaurée.
Par exemple, son successeur spirituel Van Bommel (1790–1852) correspondait bien mieux au profil d’un prince-évêque de restauration.

 Et comme je vous l’avais dit François de Méan est mort le 15 janvier 1831… c’est-à-dire en plein Congrès national belge.
Même si on avait voulu le restaurer, il n’aurait pas eu le temps d’exercer le pouvoir plus de quelques mois.

Bref en 1830, le siège épiscopal de Liège était occupé par Cornelius Richard Antoine van Bommel qui a vécu de 1790 à 1852 et qui fut évêque de Liège, et il fut nommé en 1829

Il était d’origine néerlandaise, ultramontain (pro-Rome), très conservateur.

Il était très critique du libéralisme et était aussi partisan d’une forte influence de l’Église dans la société.

Il avait un vrai poids politique et une aura de « chef spirituel » au moment de la Révolution belge.

Il aurait incarné un retour à l’ordre ancien, mais dans un monde en pleine industrialisation liégeoise, c’était un contraste très fort.

Concernant la situation en 1945 elle aurait été la suivante:

Elle aurait probablement résisté grâce au soutien autrichien,prussien et allemand(après la réunification)

Elle aurait été un État-croupion clérical coincé entre une Belgique libérale et une France laïque.

En 1940, elle aurait été occupée par les Allemands, mais probablement maintenue comme un État satellite confessionnel pour des raisons de propagande comme la Slovaquie de Tiso.

En réalité, l’évêque de Liège en 1941–1945 était:

Louis-Joseph Kerkhofs (1878–1962), évêque de Liège de 1927 à 1961.

Conservateur, proche de Rome, mais pas collaborationniste.

Très actif dans la défense sociale catholique.

Dans ce scénario, Kerkhofs serait certainement devenu le dernier prince-évêque de Liège, de 1927 à 1945.

En 1945, à la Libération, la principauté aurait probablement été abolie par les Alliés, qui n’auraient toléré aucun État ecclésiastique survivant à l’ordre nouveau.

Kerkhofs aurait alors été relégué à une fonction purement spirituelle bref un simple évêque dans une Belgique réunifiée.

Voici des témoignages fictifs concernant cette uchronie:

Une Séance fictive du 12 décembre 1830 à Bruxelles au Palais de la Nation

Un député catholique de Liège :
« Messieurs, la Providence nous offre une solution toute simple. Pourquoi chercher ailleurs un souverain pour Liège, quand la Cité a déjà son prince légitime ? Je parle de Son Éminence François-Antoine-Marie de Méan, dernier prince-évêque avant l’usurpation révolutionnaire, aujourd’hui cardinal, archevêque de Malines, primat de Belgique !
Sa piété est reconnue dans toute la chrétienté, son autorité morale est sans égale, et son sang liégeois l’enracine dans notre peuple. En le rappelant sur le trône de Saint-Lambert, nous donnerons à l’Europe le signe d’un retour à l’ordre, à la foi, à la tradition. »

Un député libéral de Bruxelles (interrompant) :
« Messieurs, permettez ! Le cardinal de Méan est certes un homme de grande dignité, mais il a 74 ans, et sa santé est fragile. Le monde industriel qui naît à Liège a-t-il besoin d’un prélat vieilli dans les intrigues de l’Ancien Régime ? Son Éminence réside à Malines, il gouverne déjà l’archevêché. Croyez-vous qu’il abandonnera son siège cardinalice pour se replonger dans les querelles liégeoises ? »

Un autre député catholique, proche de Rome :
« L’orateur de Bruxelles parle vrai : Son Éminence est affaibli, et l’Europe n’attend pas de nous des reliques, mais des garanties. Le Saint-Siège lui-même préférerait un pasteur plus vigoureux. Nous avons parmi nous un évêque jeune, énergique, plein de zèle pour l’ordre chrétien : Monseigneur Cornelius van Bommel. Ne serait-ce pas là le choix naturel pour un nouveau prince-évêque ? »

Un murmure s’élève dans l’assemblée :
« De Méan, trop vieux !… Van Bommel, un nouveau Saint-Lambert !… « 

Un discours ficitf d’un bourgeois liégeois en 1831:

« Les congressistes ont voté le retour de notre principauté. Je n’ose dire ce que j’en pense… Car enfin, voilà qu’on nous remet un prince-évêque, Van Bommel, comme si nous vivions encore au temps de nos grands-pères ! Certains crient victoire pour l’Église, d’autres grommellent dans les cafés. Mais dans les ateliers, les ouvriers grondent : ils ne veulent pas d’un prélat qui leur impose ses lois. »

 

Un témoignage fictif d’un ouvrier métallurgiste de Seraing en 1848:« On nous dit que le prince-évêque prie pour notre salut, mais moi je voudrais du pain et moins d’heures à l’usine. Les gardes du chapitre ont arrêté deux de mes camarades qui parlaient de République. On dit qu’à Bruxelles, les journaux écrivent librement. Ici, c’est le silence ou la prison. Mais je sens que ça ne durera pas… »

Un témoignage d’un fonctionnaire prussien observant Liège en 1871 (après Sedan):« Cet État minuscule nous amuse : un îlot clérical au cœur d’une Europe industrielle. Mais il sert nos intérêts : tant que les prêtres gouvernent Liège, il n’y aura pas de République française à nos portes. Les ouvriers y bouillonnent, mais la gendarmerie ecclésiastique les tient. Berlin surveille, Rome bénit, et Bruxelles tolère. C’est un curieux équilibre. »

Témoignage fictif d’un étudiant socialiste liégeois en 1913:

« Nous vivons dans une cage dorée. Les prêtres construisent des écoles, des hôpitaux, mais interdisent nos journaux. Quand je vais à Bruxelles, je vois des meetings libres ; ici, si j’ouvre la bouche, je risque l’exil. Nous ne voulons pas d’un trône d’autel au XXᵉ siècle. Le monde avance, mais Liège reste un musée vivant à l’époque médiévale. »

Un témoignage fictif d’un journaliste américain en 1944  durant la campagne de libération:« Les G.I.s découvrent une bizarrerie d’Europe : un État gouverné par un évêque ! Les soldats rient : “Vatican number two !” disent-ils. Mais derrière les dorures et les processions, j’ai vu la peur : celle d’un peuple tenu par le clergé dans un carcan anachronique. Beaucoup de Liégeois espèrent que, quand les Alliés auront chassé les Allemands, cette principauté tombera enfin, et qu’ils rejoindront la Belgique moderne. »

Un témoignage d’une vieille liégeoise en 1950, après la fin de la principauté

« J’ai connu deux mondes : celui des processions, des cloches et des censures, et celui de la liberté nouvelle. Quand les Alliés ont aboli la principauté en 1945, j’ai pleuré, car c’était tout ce que j’avais connu. Mais aujourd’hui, je comprends mes petits-enfants : ils disent que nous vivions dans une cage, une belle cage, mais une cage quand même. »

 

Cornelius Richard Antoine van Bommel
Louis-Joseph Kerkhofs

2.6) Et si la Principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy avait été rétablie après la Révolution belge?

Historiquement, en 1794 la Principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy a disparu, annexée par la France. Puis, après 1815, le Congrès de Vienne a attribué Stavelot et Malmedy au Royaume uni des Pays-Bas, et enfin en 1830 elle passa à la Belgique.

Mais comment aurait pu être rétablie cette principauté?

Lors de la reconnaissance de la Belgique par les grandes puissances, on aurait pu décider de recréer certains petits États ecclésiastiques ou principautés comme tampon entre la Belgique et la Prusse, un peu comme on a recréé le Luxembourg avec un statut particulier.

Dans une Belgique très catholique, l’idée de restaurer une principauté ecclésiastique, symbole de l’Ancien Régime, aurait pu séduire une partie du clergé ou des conservateurs.

Le Congrès de Vienne avait déjà ressuscité des petits États ou des constructions hybrides. Dans une uchronie, Stavelot-Malmedy aurait pu suivre le même destin que le Luxembourg, restant distinct du nouvel État belge.

Si les habitants de Stavelot et Malmedy avaient exprimé une identité particulière (comme ce fut le cas au Luxembourg), cela aurait pu renforcer l’idée d’un statut autonome.

Mais ce scénario est difficile à mettre en place car:

La petite taille du territoire (quelques centaines de km²) est trop exigu pour  devenir un État viable à long terme.

Le fait que l’abbaye princière avait perdu beaucoup d’autorité dès le XVIIIᵉ siècle, et qu’il n’y avait plus de véritable structure politique forte en 1830.

La tendance générale après 1815 à réduire le nombre de micro-États plutôt qu’à en recréer.

Le scénario possible aurait été que en 1830, les puissances européennes craignent que la Belgique révolutionnaire devienne instable. Pour protéger la frontière avec la Prusse, elles décident de recréer un petit État tampon : la Principauté ecclésiastique de Stavelot-Malmedy est restaurée sous l’autorité nominale d’un abbé-prince choisi par Rome, mais placée sous garantie internationale (comme la neutralité de la Belgique en 1839).

La Belgique est reconnue, mais Stavelot-Malmedy (et peut-être Spa, Eupen, voire Verviers selon la générosité des diplomates) est détaché.

Le territoire devient la Principauté ecclésiastique de Stavelot-Malmedy, sous la protection collective des puissances.

Concernant l’administration politique elle aurait été la suivante:

Une principauté ecclésiastique, mais modernisée. Le prince-abbé conserve un rôle symbolique et religieux, tandis qu’un conseil élu gère l’administration civile.

Il y a quelques dizaines de milliers d’habitants, parlant surtout le wallon et l’allemand, ce qui en fait un État bilingue.

L’économie aurait été basée sur l’eau avec des stations thermales comme Spa, réputées en Europe,les forêts, un peu de sidérurgie et de tissage, Verviers pourrait être intégré pour assurer la viabilité).

Le premier prince-abbé aurait été le Chanoine Jean-Baptiste Malou qui a vécu entre 1809 et 1864.

Dans notre réalité, il fut évêque de Bruges.

Il aurait été jeune et prometteur en 1830, il aurait pu être choisi comme figure de compromis entre francophones et germanophones. Le dernier prince-abbé est mort en 1796, son nom était Célestin Thys.

Concernant l’évolution de cet état il est possible qu’entre 1830 et 1870

Le micro-État devient une petite Suisse ecclésiastique, neutre, touristique avec Spa attire l’aristocratie européenne mais aussi des écrivains et des musiciens, un refuge de religieux et de conservateurs hostiles aux tendances libérales de la Belgique. Verviers permet la viabilité de la principauté notamment avec l’industrie du textile.

En 1870, La principauté est occupée temporairement par la Prusse mais restituée après la guerre, renforçant son image de « petite Suisse des Ardennes ».

1870-1914 : Avec la montée du nationalisme allemand et français, Stavelot-Malmedy devient un enjeu diplomatique. La Prusse lorgne dessus, la Belgique aussi. Mais sa neutralité le protège, comme pour la Suisse.

Dans notre uchronie en 1919 durant le Traité de Versailles, la question d’Eupen-Malmedy ne se pose pas, car ce n’est pas prussien. Mais la Belgique réclame l’annexion du micro-État pour compenser ses pertes de guerre. Les puissances hésitent : doit-on fusionner la principauté avec la Belgique ou maintenir sa neutralité ?

Pour cette uchronie il y a deux scénarios viables:

Soit il y aurait eu une absorption par la Belgique en 1919, comme l’Eupen-Malmedy réel. La principauté disparaît après presque un siècle de renaissance.

Concernant le potentiel dernier prince-abbé de cette histoire alternative il aurait été potentiellement Désiré-Joseph Mercier

Il fut Archevêque de Malines dans la réalité et il devint une figure héroïque de la résistance morale face à l’occupation allemande en 1914-1918.

Dans l’uchronie, il pourrait avoir été choisi comme prince-abbé juste avant ou pendant la guerre.

S’il devenait le dernier prince-abbé en 1919, il aurait marqué l’histoire comme un patriote spirituel, contraint de remettre son État à la Belgique mais en héros national.

ou

Elle aurait survécut jusqu’à aujourd’hui comme un micro-État européen, comparable au Liechtenstein ou à Andorre. Elle serait probablement devenu un paradis fiscal.

Entre 1920 et 1930:

Spa accueille les grandes conférences diplomatiques dans l’uchronie, Spa devient une sorte de « Genève miniature ».

L’abbaye est reconstruite en style néo-gothique comme symbole national.

Concernant la Seconde guerre mondiale:

Hitler annexe de force la principauté, intégrée au Reich comme district administratif.

Il y a une résistance active, mais avec une répression brutale avec la bataille des Ardennes en 1944 qui touche directement le territoire.

En 1945,

La principauté est restaurée par les Alliés, malgré des revendications belges.

Elle devient membre fondateur de l’ONU avec un siège symbolique à l’Assemblée générale).

Stavelot-Malmedy rejoint en 1957 la Communauté économique européenne avec le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas.

Entre 1960 et 1980:

Il y a le développement d’un secteur bancaire et financier, sur le modèle du Liechtenstein.

Spa devient une « capitale du sport automobile », dans l’uchronie, le circuit de Spa-Francorchamps est directement la propriété de l’État.

En 2000,

Une partie de la population germanophone réclame un rapprochement avec l’Allemagne, les francophones avec la Belgique.

Mais l’attachement à la neutralité et aux avantages fiscaux freine tout changement.

En 2010,

La principauté devient une république ecclésiastique démocratique, unique en Europe :

Avec un Président élu pour 5 ans tandis que l’Abbé-prince est le « protecteur spirituel » de l’État.

En 2025, cette principauté compterait une population d’environ 120 000 habitants avec des francophones, des germanophones, un peu de wallon et de luxembourgeois).

Concernant l’abbé-prince possible aujourd’hui il aurait été Jozef de Kesel car:

Il fut Archevêque de Malines-Bruxelles entre 2015 et 2020 dans notre réalité.

Il est Très médiatisé en Belgique, c’est réformateur modéré, proche du pape François.

Dans l’uchronie, plutôt que devenir cardinal à Bruxelles, il aurait été élu prince-abbé de Stavelot-Malmedy en 2015.

En 2025, il incarnerait un prince-abbé très connu, européen et influent.

Et finalement voici les témoignages de l’Uchronie:

Une lettre diplomatique fictive en 1831:
« Afin de préserver l’équilibre entre la Belgique nouvelle et le royaume de Prusse, il a semblé sage aux puissances de rétablir dans ses droits l’antique principauté abbatiale de Stavelot et Malmedy, placée sous la haute surveillance de l’Europe. Ce petit État, sous la conduite d’un abbé-prince élu par Rome, offrira la double garantie de neutralité et de stabilité. »

 Journal fictif en 1842 d’un voyageur britannique à Spa:

« Le pays que l’on appelle Stavelot-Malmedy est un enchantement. À Spa, les sources minérales attirent la meilleure société d’Europe ; à Stavelot, les processions rappellent l’antique ferveur bénédictine. Il est singulier de voir un État si petit, mais où l’ordre et la prospérité surpassent parfois celles des royaumes voisins. »

 Lettre fictive d’un notaire de Malmedy après la guerre de 1870:

« Nous avons craint que les Prussiens n’annexent notre pays, comme ils l’ont fait de l’Alsace. Mais grâce à Dieu et à notre abbé-prince, la neutralité fut respectée. Nous restons ce que nous avons toujours été : ni Belges, ni Prussiens. »

Débat fictif au Parlement belge en 1919 (un procès-verbal imaginaire):

« Messieurs, comment se fait-il que l’on ait rendu à la Belgique Eupen et Malmedy, mais que l’on nous refuse Stavelot, qui fut pourtant longtemps uni à notre histoire ? L’Europe préfère un état ecclésiastique à la justice envers notre nation. »

 Témoignage fictif d’un résistant en 1945:« Pendant quatre ans, les Allemands ont tenté d’effacer notre principauté, mais dans nos cœurs, elle n’a jamais disparu. Lorsque les Américains sont entrés à Stavelot en décembre 1944, beaucoup criaient : Vive la Belgique ! Vive la principauté ! Vive la liberté ! C’est dire que nous ne savions plus qui nous étions, sinon des hommes libres. »

 Reportage fictif de la RTB (radio belge) en 1967:

« Curiosité européenne, la principauté de Stavelot-Malmedy vient de célébrer ses 1 200 ans. Avec 80 000 habitants, cet État minuscule reste farouchement neutre et prospère, vivant du textile, du tourisme thermal et de ses fameuses courses automobiles. Le prince-abbé Albert de Waimes salue la foule du haut du perron abbatial, tel un chef d’État de poche mais respecté. »

 Article fictif du New York Times en 2015:

« « Coincé entre Belgique et Allemagne, le micro-État de Stavelot-Malmedy joue dans la même ligue que le Liechtenstein ou Andorre. Avec ses stations thermales luxueuses, ses circuits automobiles et son régime fiscal léger, il attire milliardaires et curistes du monde entier. Le prince-abbé Christophe Hennen, figure spirituelle, se contente d’un rôle symbolique tandis qu’un parlement élu administre les affaires. »

La Principauté de Stavelot-Malmedy
Jean-Baptiste Malou
le Cardinal Désiré-Joseph Mercier
Le cardinal Jozef de Kesel
Le drapeau de Stavelot-Malmedy

2.7) Et si le Duché de Bouillon avait été restauré après la Révolution belge?

C’est un scénario très difficile à réaliser car tout d’abord

Bouillon faisait à peine quelques centaines de km² et moins de 20 000 habitants au XIXᵉ siècle : beaucoup plus petit que le Luxembourg.

Ce duché était trop exigu pour constituer un État reconnu à long terme.

Le Luxembourg avait l’appui du roi des Pays-Bas (qui en était grand-duc) et de la Confédération germanique.

Bouillon n’avait pas de protecteur assez puissant : ni la France ni la Belgique n’avaient intérêt à ressusciter un duché minuscule.

Après 1815, les grandes puissances ont plutôt cherché à simplifier la carte politique, en réduisant le nombre de micro-États (beaucoup d’anciennes principautés ecclésiastiques ont disparu).

Restaurer Bouillon aurait été perçu comme un archaïsme.

Bref, ce serait un scénario plausible dans une uchronie où les grandes puissances avaient décidé de multiplier les petits États-tampons (par exemple : si la Belgique avait été jugée trop instable ou trop francophile, et qu’on voulait limiter son territoire).

Mais dans la logique historique réelle de 1830–1839, les chances étaient très faibles : un Duché trop petit, sans base politique solide, et sans grande puissance prête à parrainer le projet.

Concernant le nom du duc de Bouillon dans cette principauté réunifié il y a déja plusieurs choses qui compliquent l’enquête, après la Révolution, les biens de La Tour d’Auvergne(celui qui a acquis le Duché en 1594) furent confisqués. Le duché fut contesté par les princes de Rohan, cousins par mariage. À partir du XIXᵉ siècle, les Rohan-Chabot revendiquèrent le titre de « duc de Bouillon ».

Concernant le moment après la Révolution belge, le problème c’est que la branche principale s’était éteinte en 1802. Donc en 1830, il n’y avait plus de duc légitime direct. Les Héritiers collatéraux par alliance étaient les Rohan-Chabot qui étaient très actifs dans les revendications nobiliaires.

En 1830, le candidat le plus plausible aurait été Louis-François de Rohan-Chabot qui vécut entre 1788 et 1833 et qui était un aristocrate français et il fut aussi cardinal dans notre réalité.

Mais pour éviter un duc français trop influent, la Belgique aurait pu choisir une solution symbolique aurait été d’attribuer le titre de « Duc de Bouillon » au roi des Belges lui-même, Léopold Ier qui fut élu en 1831, cela aurait neutralisé les querelles dynastiques et intégré Bouillon dans le royaume tout en respectant son identité historique.

En 1830 après la Révolution belges, Les notables de Bouillon réclament que leur territoire ne soit pas absorbé simplement comme une commune de province. Ils invoquent l’ancienne souveraineté du duché et les droits de la maison de Rohan.

En 1831, le Congrès national belge, soucieux d’apaiser les particularismes, accorde un statut spécial : Bouillon est reconnu comme « duché autonome au sein du Royaume de Belgique », avec un « duc-honorifique » (titre concédé symboliquement au roi des Belges) et un parlement local  avec 12 députés.

En 1839, Le Traité des XXIV articles reconnaît l’indépendance de la Belgique, Bouillon reste belge, mais son autonomie est garantie par la Constitution.

En 1870, Pendant la guerre franco-prussienne, des débats agitent la Belgique : certains craignent que Bouillon ne devienne un point faible face à la Prusse. Mais sa neutralité interne est maintenue.

En 1890, pour le 60ᵉ anniversaire de la Belgique, Bouillon adopte officiellement un blason propre (croix de Godefroy de Bouillon) et obtient le droit de battre une médaille commémorative, mais pas une monnaie.

En 1914, L’armée allemande envahit Bouillon dès août. Les habitants se défendent symboliquement dans le château, surnommé « la petite Liège ». Après la guerre, l’autonomie est confirmée comme un signe de résistance.

En 1921, Un statut révisé crée un Conseil du Duché élu au suffrage universel masculin. Le duc-honorifique reste le roi des Belges, mais Bouillon a une autonomie fiscale partielle.

En 1940, Nouvelle invasion allemande. Le Conseil du Duché est dissous par l’occupant. Après 1945, il est rétabli.

En 1950, la Crise royale autour de Léopold III a lieu. À Bouillon, le Conseil vote symboliquement une motion pour garder son autonomie si le roi abdique. La presse belge parle d’un « sécessionnisme bouillonnais » folklorique.

En 1970, dans le cadre de la fédéralisation de la Belgique, Bouillon obtient le statut de Communauté autonome spéciale, comparable à un canton fédéré.

En 2001, le château de Bouillon devient propriété partagée entre la Région wallonne et l’« Autorité du Duché », qui y installe un parlement symbolique.

 En 2010, une Réforme constitutionnelle a eut et Bouillon est reconnu comme un « Duché-honorifique autonome », avec des compétences accrues en tourisme, en culture et en fiscalité locale.

En 2014, une Visite d’État a eut lieu et le roi Philippe se fait proclamer « Duc de Bouillon » lors d’une cérémonie au château, c’est la première fois qu’un roi des Belges utilise officiellement ce titre.

En 2020, Bouillon attire l’attention comme destination de tourisme vert et médiéval. Le Conseil du Duché crée une taxe écologique spéciale sur les activités de chasse et de pêche.

En 2025, le Duché compte 20 000 habitants. Son statut est qu’il est un canton-duché autonome de Belgique, doté d’un Conseil élu de 25 membres, d’un bourgmestre-gouverneur et d’une forte identité locale.Le roi Philippe continue d’utiliser le titre de Duc de Bouillon lors des cérémonies officielles.Bouillon est surnommé « la petite Andorre belge » par les journalistes. Ce canton est similaire au Val d’Aoste ou les cantons suisses.

Voici deux scénarios possibles pour ce duché de Bouillon:

Le premier aurait été que le roi des belges devienne aussi duc de Bouillon:

En 1831, Léopold Ier est élu roi des Belges. Pour donner de la légitimité historique au nouvel État et calmer les revendications locales, le Congrès national proclame aussi Léopold « Duc de Bouillon ».

Le duché devient un territoire autonome mais intégré au royaume.

Le titre de « Duc de Bouillon » est transmis héréditairement aux rois des Belges (comme le titre de « grand-duc de Luxembourg » pour les rois des Pays-Bas).

En pratique, Bouillon est géré par un gouverneur local nommé par le roi, mais conserve un petit conseil communal élargi (avec des pouvoirs symboliques).

Les avantages de scénario aurait été que:

Il n’y aurait pas eu de de conflit avec les Rohan-Chabot.

Cela aurait renforcé le prestige du roi des Belges, associé à Godefroy de Bouillon, héros des croisades.

Cela évite que la France ou une famille étrangère ait un pied en Belgique.

Tandis qu’au niveau des inconvénients les voici:

Le Duché verrait une perte de toute autonomie dynastique réelle (être Duc de Bouillon devient surtout un titre honorifique).

Certains notables bouillonnais auraient pu estimer qu’on effaçait leur indépendance historique.

Concernant l’autre scénario, celui-ci aurait été que les Rohan-Chabot auraient été restaurés en tant que ducs de Bouillon.

Les notables de Bouillon, voulant un duc « légitime », font appel à lui.

Le duché est proclamé  comme un État autonome sous protectorat belge.

Le duc Louis-François vient prêter serment de neutralité et installe une petite cour locale dans le château.

Ses successeurs continuent de porter le titre et résident parfois à Bouillon.

Concernant les avantages ceux-ci auraient été les suivants:

Il y aurait eu un respect de la continuité dynastique.

Le duché devient une petite principauté prestigieuse, attirant des diplomates et des  voyageurs (un peu comme Monaco plus tard).

Concernant les inconvénients les voici:

À long terme, Bouillon aurait pu être ré-annexé ou perdre son autonomie face aux tensions belgo-françaises.

L’actuel duc de Bouillon en 2025 aurait été Josselin de Rohan.

Concernant le Duché de Bouillon où le roi Léopold 1er devient aussi duc de Bouillon:

Journal fictif du Congrès de Bruxelles du 22 Juillet 1831:

« Le Congrès national, soucieux de rappeler la gloire de nos ancêtres, a proclamé hier Sa Majesté Léopold Ier non seulement roi des Belges, mais encore duc de Bouillon. Le peuple des Ardennes, héritier des traditions de Godefroy, salue avec enthousiasme ce geste qui consacre l’union entre les provinces et la dynastie nouvelle. »

Lettre fictive d’un notable de Bouillon à son cousin à Namur en 1835:« Nos craintes de passer pour une simple petite ville ont été dissipées : grâce au titre porté par le Roi, Bouillon rayonne de nouveau. Chaque année, Sa Majesté envoie un gouverneur spécial qui préside les fêtes commémoratives de la Croisade. Les habitants en sont fort fiers, car l’on parle désormais de Bouillon dans toutes les capitales d’Europe. »

Discours fictif de Léopold II au Parlement en 1870:

« Lorsque j’entends prononcer le nom de Bouillon, je songe à mon ancêtre spirituel, Godefroy, dont l’épée brilla à Jérusalem. Porter ce titre, c’est pour moi un devoir de rappeler aux Belges que leur histoire n’est pas celle d’un petit peuple, mais d’une nation dont l’héroïsme fut reconnu du monde entier. »

Article fictif du soir illustré de 1930 durant le centenaire de l’Indépendance:« Le roi Albert Ier a fait son entrée solennelle dans la ville de Bouillon, acclamé par des milliers de spectateurs. Les drapeaux belges flottaient aux côtés des bannières frappées de la croix de Jérusalem. La cérémonie a consacré une tradition centenaire : depuis 1831, chaque souverain belge porte le titre de duc de Bouillon, à la gloire de notre passé. »

Témoignage fictif d’un instituteur ardennais en 1955:

« Chaque élève sait par cœur : le roi des Belges est aussi duc de Bouillon. C’est une fierté locale. Lors des fêtes nationales, les enfants portent des bannières aux armes de Godefroy, et l’on chante que Bouillon est le cœur chevaleresque de la Belgique. »

Article fictif de La Libre Belgique du 21 juillet 2021: « Pour marquer les 190 ans de son avènement, Sa Majesté le roi Philippe s’est rendu aujourd’hui à Bouillon. Sur le parvis du château, il a rappelé que le titre de duc de Bouillon symbolise l’unité nationale et la vocation européenne de la Belgique, au carrefour des peuples. »

Voici des témoignages concernant le scénario où le Duché de Bouillon voit la réinstauration de son Duc:

Journal fictif de Bruxelles du 5 février 1831:« Hier, Son Altesse Louis-François de Rohan-Chabot fit son entrée solennelle dans Bouillon. Escorté par la garde civique, le duc a juré fidélité à l’indépendance belge, tout en proclamant l’autonomie de son duché. La foule l’a acclamé comme le restaurateur d’une gloire ancienne. »

Lettre fictive d’un diplomate prussien à Berlin en 1835:

« Le Duché de Bouillon, minuscule mais stratégique, joue à merveille son rôle de tampon entre la France et la Belgique. Le duc, habile politique, cultive les bonnes grâces des deux puissances tout en maintenant ses prérogatives. »

Le Petit Journal fictif du 12 août 1885:« Bouillon offre au voyageur l’étrange spectacle d’un État lilliputien : timbres à l’effigie du duc, une petite garde en uniforme vert, et une assemblée consultative de vingt membres élus parmi les habitants. Ce jouet d’histoire amuse l’Europe, mais la population y voit un gage de prospérité et d’identité. »

Témoignage fictif d’un poilu français en permission à Bouillon en 1916:« Ici, on dit toujours “le Duc veille sur nous”. Les Bouillonnais, coincés entre les géants en guerre, se serrent autour de leur souverain. On respecte la neutralité du duché, mais les bruits du front résonnent jusque dans la vallée de la Semois. »

Article fictif du journal le Soir du 3 Mai 1951:« La disparition de Louis, 6ᵉ duc de Bouillon, marque la fin d’une époque. Son fils Alain, proclamé duc hier, a promis de moderniser l’institution et d’ouvrir le château aux visiteurs, afin de faire de Bouillon non plus un vestige, mais un acteur de la Belgique touristique. »

Discours fictif de Josselin de Rohan-Chabot, 9ᵉ duc de Bouillon en 1995:« Dans un monde de grandes nations, Bouillon rappelle qu’il n’existe pas de peuples trop petits pour être libres. Nous sommes Belges par voisinage, Français par affinité, Européens par vocation. »

Témoignage fictif d’un guide touristique 2024:« Les visiteurs sont surpris : Bouillon est un duché ! On y entre sans frontière, mais on repart avec un passeport symbolique frappé des armes de Rohan. Chaque été, le duc Alain-Louis ouvre le château pour les fêtes médiévales, où l’on rejoue l’épopée de Godefroy. C’est notre Monaco ardennais ! »

Louis-François de Rohan-Chabot
Josselin de Rohan
Le blason du Duché de Bouillon

2.8) Et si le Royaume-Uni des Pays-Bas après avoir fait échouer la Révolution belge de 1830 avait unifié l’Allemagne?

Concernant le réalisme de cette uchronie, il y a plusieurs points qui la rend plausible:

Sur le plan militaire, le Royaume-Uni des Pays-Bas n’était pas dépourvu de moyens. L’armée néerlandaise aurait pu réprimer plus efficacement la révolte si le roi avait réagi plus vite et si les grandes puissances n’avaient pas soutenu les Belges.

L’union des ports néerlandais de Rotterdam et d’Amsterdam et de de l’industrie wallonne de Liège et Charleroi et des mines de charbon aurait formé une économie très compétitive dès le XIXe siècle.

Cela aurait renforcé la position du royaume en Europe.

Le roi des Pays-Bas était déjà duc de Luxembourg, donc membre de droit de la Confédération allemande. En cas de prestige accru avec la victoire de 1830, il aurait pu peser davantage dans les affaires allemandes.

Mais qu’est ce qui rendrait ce scénario improbable?

En premier lieu, Le Royaume-Uni et la France ne voulaient pas d’un bloc trop puissant au cœur de l’Europe.

 

La Sainte-Alliance aurait probablement accepté la répression de la Révolution belge, mais pas une expansion vers l’Allemagne.

La Prusse et l’Autriche étaient deux États  qui étaient les « géants » de la Confédération germanique.

 

Imaginer qu’ils laissent un roi périphérique (Guillaume Ier ou son fils Guillaume II) unifier l’Allemagne à leur place est difficile. Même affaiblie, la Prusse restait une puissance militaire redoutable.

Déjà, l’union entre Néerlandais et Belges était fragile, y ajouter les Allemands aurait encore accentué les tensions identitaires, l’unité aurait été beaucoup plus difficile à maintenir.

L’Assemblée de Francfort en 1848 avait offert la couronne impériale au roi de Prusse, mais il avait refusé car elle venait du « peuple ».

 

Imaginer le roi des Pays-Bas l’accepter, c’est plausible si on suppose un souverain plus libéral, mais historiquement Guillaume Ier et II étaient plutôt conservateurs.

Bref à court terme entre 1830 et 1840. Le scénario est assez réaliste avec la victoire sur les Belges, avec un renforcement du royaume et un poids accru en Allemagne.

 

À moyen terme en 1848, il aurait été beaucoup moins probable car la Prusse et l’Autriche auraient presque certainement bloqué toute tentative d’unification menée par La Haye.

 

À long terme en 1870, il aurait été quasi impossible car la Prusse n’aurait pas accepté d’être vassalisée par un royaume perçu comme secondaire.

Voici la chronologie de cette uchronie:

En Octobre 1830, l’armée néerlandaise,  est mieux organisée et soutenue par les garnisons luxembourgeoises, écrase l’insurrection à Bruxelles et Liège.

 

En Novembre 1830, Le roi Guillaume Ier proclame la restauration de l’unité nationale. La Belgique reste dans le royaume.

En 1831, durant la Conférence de Londres, les grandes puissances protestent mais ne passent pas à l’action militaire, craignant un conflit général. La France, isolée, ne peut intervenir.Le Royaume-Uni des Pays-Bas sort renforcé diplomatiquement et militairement.

 En 1835, il y a un développement économique rapide avec l’ouverture des premières lignes de chemin de fer reliant Anvers, Bruxelles et Liège aux Pays-Bas. Le royaume devient un pôle industriel et commercial majeur en Europe du Nord.

En 1843, c’est la mort de Guillaume Ier et c’est l’avènement de Guillaume II qui est plus ouvert aux compromis politiques.

 

Le royaume adopte quelques réformes constitutionnelles pour apaiser les tensions entre Néerlandais et Belges.

 

En 1848, c’est le Printemps des peuples en Europe. L’Assemblée de Francfort propose une constitution libérale pour une Allemagne unifiée. Contrairement à la réalité, Guillaume II des Pays-Bas accepte la couronne impériale, profitant de son statut de souverain du Luxembourg et du prestige acquis en 1830. C’est cette année-là qu’il y a la naissance d’une « Union allemande du Nord », dominée par le Royaume-Uni des Pays-Bas. En 1850, il y a des conflits diplomatiques avec la Prusse et l’Autriche, qui refusent cette unification. L’Union allemande du Nord regroupe  les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, les États rhénans et certaines principautés du nord.

 

En 1856, il y a une guerre courte contre l’Autriche, soutenue par la Prusse. Cette guerre  se termine avec la victoire des troupes néerlando-belgo-allemandes avec l’appui britannique (qui préfère affaiblir l’Autriche que de voir la France dominer le Rhin). L’Autriche est exclue définitivement des affaires allemandes.

Il y a, à la même période, l’intégration progressive de la Prusse orientale dans l’union, sous pression diplomatique et économique. Berlin devient un centre administratif secondaire, tandis qu’Aix-la-Chapelle est choisie comme capitale symbolique avec l’héritage carolingien.

 

Durant la crise entre la France et le bloc germanique (les États dominés par les Pays-Bas, Napoléon III tente d’arrêter la montée en puissance de ce bloc nord-européen.
L’armée impériale française est battue à Sedan par une coalition dirigée par Amsterdam, Bruxelles et Berlin.

 

En 1871, il y a la proclamation du Royaume-unie des Pays-germaniques (ou Rupg) à Bruxelles. Cet état à une structure tripolaire qui à la La Haye comme capitale politique. Anvers comme capitale économique et maritime. Aix-la-Chapelle comme capitale impériale symbolique.
Guillaume II devient Empereur des Germano-Bataves.

 

En 1880, le Rupg est désormais la première puissance industrielle du continent, surpassant même le Royaume-Uni sur le plan commercial grâce à ses ports et à son industrie lourde. La France vit dans un esprit de revanche permanente, accélérant la course aux armements

 

En 1890, Le Rupg continue d’investir dans la marine, rivalisant avec la Royal Navy. L’Afrique est partagée différemment : le Rupg obtient le Congo (grâce à l’ancien lien belge) et une partie de l’Afrique de l’Est.

 

En 1900, l’Europe est dominée par un triangle de puissances tout d’abord nous avons le Royaume-Uni qui est un empire maritime mondial et par la suite nous avons le Rupg ou Royaume-uni germano-batave qui est un empire industriel et continental et puis finalement la Russie qui est un colosse oriental. La France reste affaiblie et isolée, obsédée par la revanche.

 

En 1914 ,comme dans notre réalité, il y a la Crise des Balkans mais au lieu de l’attentat de Sarajevo, la guerre éclate plus tôt après un conflit austro-serbo-russe. Le Royaume-uni germano-batave est hostile à l’Autriche depuis les années 1850 et il se range aux côtés de la Russie. La prusse et les et le Rupg combattent donc contre l’Autriche et la France alliée.

En 1916,L’armée française s’effondre après de lourdes défaites en Lorraine. Paris tombe brièvement sous l’occupation germano-batave. L’Autriche est démantelée par le Rupg et la Russie.

En 1918 c’est la fin de la guerre et la France perd l’Alsace-Lorraine définitivement, et sa monarchie est restaurée sous influence batave. L’Autriche est réduite à Vienne et la Haute-Autriche, ses territoires sont intégrés dans des États satellites germano-bataves. Le Royaume-Uni germano-batave devient la première puissance mondiale avec le Royaume-Uni.

Durant les années 1920, Bruxelles devient un centre financier mondial, concurrençant Londres et New York.

En 1930, la Grande Dépression arrive et le Royaume-Uni germano-batave(ou rugb)est frappé, mais son économie est diversifiée  avec des ports, une industrie et des  colonies ce qui limite les dégâts. Il n’y a pas de montée du Nazisme  mais il y a l’apparition de mouvements nationalistes flamands, wallons et allemands exigeant plus d’autonomie au sein de l’empire.

 

En 1940, La France se rebelle contre le gouvernement allié du Rugb, humilié depuis 1918 et tente une revanche en s’alliant à l’Italie fasciste. Une nouvelle guerre éclate, mais l’armée révolutionnaire française et l’armée italienne sont battues en quelques mois. Le Rugb annexe la Flandre française et la Savoie.

En 1950, Rugb domine, il englobe l’Europe centrale, la Belgique, les Pays-Bas, le nord de l’Allemagne, une partie de l’Autriche et l’Alsace-Lorraine. Londres et Washington forment une alliance atlantique pour contenir ce bloc continental.

Entre 1960 et 1980

La Guerre froide est différente : Il y a un bloc Atlantique qui contient les USA, le  Royaume-Uni et ses colonies.

Un Bloc Continental avec le Royaume-Uni germano-batave et ses satellites.

Et un Bloc soviétique plus faible car il est privé d’une Europe centrale instable.

En 2000, le Royaume-uni germano-batave existe toujours, sous une forme fédérale avec un Parlement bicaméral à Bruxelles et à Berlin). Les langues officielles sont le Néerlandais,le Français et l’allemand.C’est la première puissance économique mondiale, surpassant les États-Unis et la Chine.

Voici les témoignages fictifs concernant cette uchronie:

Journal fictif d’un bourgeois bruxellois en 1830: ”Nous avons cru, en août dernier, que la flamme de la liberté française nous gagnerait. Mais les soldats du roi sont entrés par la Porte de Schaerbeek comme une marée d’acier. Bruxelles est reprise. Certains parlent d’oppression, moi je vois plutôt de l’ordre. Le commerce reprend, et Anvers bourdonne déjà de navires. Peut-être n’est-ce pas une si grande défaite que cela. »

Lettre fictive d’un député allemand de Francfort en 1848: “ L’Histoire hésite. La Prusse refuse notre couronne, mais voici que Guillaume II des Pays-Bas, souverain aussi de Luxembourg, se dit prêt à l’accepter. Un roi batave à la tête d’une Allemagne nouvelle ! Ce n’est pas ce que nous avions imaginé, mais il vaut mieux un empire libéral qu’un chaos d’États. »

Discours fictif de proclamation du Royaume-uni germano-batave à Bruxelles en 1871: « Peuples d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, aujourd’hui nous ne sommes plus divisés par les langues ni par les frontières imposées. Nous renaissons dans l’esprit de Charlemagne, sous un sceptre commun, pour que l’Europe du Nord soit unie et forte face au monde. »

Journal fictif d’un soldat français après la chute de Paris en 1916:”Jamais je n’aurais cru voir les drapeaux germano-bataves flotter sur les Tuileries. Les officiers parlent en allemand, d’autres en néerlandais, et certains même en français avec l’accent de Bruxelles. C’est étrange : cet empire ressemble à un patchwork, et pourtant il avance comme une seule armée. »

Article du Times de Londres en 1925: “Le Royaume-uni germano-batave domine le commerce mondial. Anvers et Rotterdam surpassent nos docks. Les banquiers de Bruxelles prêtent à l’Argentine et à la Chine. Il est temps que l’Empire britannique s’adapte à ce nouveau rival continental, ou nous serons relégués à la périphérie de l’Histoire. »

Témoignage fictif d’un étudiant flamand à Berlin en 1962: « J’étudie ici, à l’université de Humboldt. Mes cours sont en allemand, mais mes colocataires parlent français et néerlandais. On dit que notre Royaume est un miracle. Mais dans les cafés, les nationalistes murmurent : les Flamands veulent plus d’autonomie, les Bavarois aussi. On dirait que l’unité impériale est solide de loin, mais fragile de près. »

Interview fictive dans un journal de Bruxelles en 2001: »Nous avons grandi avec trois langues officielles : le Français, l’ Allemand et le Néerlandais. Mes enfants parlent tous les trois sans accent. Certains disent que c’est une lourdeur administrative, moi je dis que c’est une richesse. Notre Royaume n’est pas parfait, mais il nous a donné la paix, la prospérité et la place de première puissance mondiale. Que demander de plus ? »

Alors que que l’uchronie précédente était très peu réaliste voici une version un peu plus réaliste:

En 1848, Contrairement à la Prusse et à l’Autriche qui vacillent, Guillaume II propose d’accueillir à La Haye une « Conférence des États allemands ». Le Royaume-Uni des Pays-Bas devient un médiateur entre les États libéraux et les monarchies conservatrices.

En 1850, il y a la création d’une union douanière nord-européenne regroupant: les Pays-Bas, la Belgique, les états rhénans et Hanovre. Cette union rivalise avec le Zollverein dominé par la Prusse.

En 1860, l’économie du royaume batavo-belge est la plus dynamique d’Europe occidentale. Anvers dépasse Hambourg et Marseille comme premier port continental. Le royaume devient banquier de l’Allemagne, finançant des projets ferroviaires en Prusse et en Bavière.

En 1866 c’est la guerre austro-prussienne. Dans notre réalité, la Prusse bat l’Autriche. Dans cette uchronie, le Royaume-Uni des Pays-Bas joue le rôle d’arbitre, d’un côté il menace de couper ses financements à la Prusse si la guerre s’éternise et émet des pressions diplomatique pour éviter l’annexion brutale des États allemands. Le résultat est que tout c’est terminé en compromis la Confédération germanique aurait été réformée, sans domination totale de la Prusse.

En 1870, la Guerre franco-prussienne a été évitée,  la France hésite à attaquer car le Royaume-Uni des Pays-Bas déclare sa neutralité armée mais prévient qu’il défendra ses ports et le Rhin si Paris franchit la frontière belge. La Prusse gagne en prestige mais n’ose pas défier le bloc nord-européen.

En 1880, le Royaume-Uni des Pays-Bas devient la « Suisse des grandes puissances », il est l’arbitre des conflits, il est le banquier de l’Europe et est une puissance maritime et commerciale mondiale.En 1900, l’Empire allemand existe mais est plus fragile et moins centralisé que dans notre réalité. Le Royaume-Uni des Pays-Bas reste extérieur, mais influence fortement son économie.

En 1900, l’Empire allemand existe mais est plus fragile et moins centralisé que dans notre réalité. Le Royaume-Uni des Pays-Bas reste extérieur, mais influence fortement son économie.

En 1914, c’est la Crise des Balkans, le Royaume-Uni des Pays-Bas tente une médiation entre l’Autriche et la Serbie. La Première Guerre mondiale éclate malgré tout, mais : Le royaume-Uni des Pays-Bas reste neutre, ses ports deviennent essentiels au commerce mondial, ses banques financent les deux factions.

En 1919,concernant le Traité de paix: L’Allemagne, moins unifiée, est moins durement sanctionnée, Le Royaume-Uni des Pays-Bas sort renforcé comme une puissance neutre et indispensable.

De 1930 à 1940, pendant la Grande Dépression, la prospérité du Royaume-uni des Pays-Bas attire des capitaux et des industries. Hitler existe peut-être, mais il a beaucoup moins de succès : l’Allemagne n’a pas connu la même humiliation, et le « bloc nord-européen » reste un contrepoids économique et diplomatique.

En 1940, Si l’Allemagne nazie émerge malgré tout, l’existence d’un Royaume-Uni des Pays-Bas puissant rend l’invasion de la Belgique et des Pays-Bas beaucoup plus difficile. Possibilité que le royaume forme une coalition préventive avec le Royaume-Uni et la France pour contenir Hitler avant 1939.

Entre 1950 et 2000, dans cette uchronie réaliste, le Royaume-Uni des Pays-Bas devient, un des piliers de l’Union européenne (qu’il aurait probablement contribué à créer plus tôt), mais aussi un modèle de puissance maritime, industrielle et financière et de stabilité.

Voici les témoignages concernant cette uchronie:

Lettre fictive d’un commerçant d’Anvers à son frère à Rotterdam en 1831:

« La révolte a été écrasée, les rues de Bruxelles sont calmes. Beaucoup de mes amis craignaient une annexion par la France, mais voilà que nous restons sous le sceptre d’un seul roi. Pour nous autres marchands, c’est une bénédiction : déjà des contrats arrivent de Liège pour nos bateaux. Anvers renaît. »

Extrait fictif du journal de Cologne en 1848:« Alors que Berlin et Vienne brûlent de révolte, La Haye se dresse comme une ville de paix. Le roi Guillaume II a proposé que les princes allemands se réunissent chez lui pour discuter d’une réforme de la Confédération. Qui aurait cru que le trône batave deviendrait le médiateur de l’Allemagne ? »

Rapport fictif d’un diplomate prussien à Berlin en 1856:

« Les banques d’Amsterdam et de Bruxelles financent désormais nos lignes de chemin de fer. C’est une dépendance inquiétante : chaque locomotive qui roule en Prusse le doit à l’or batave. Mais sans cet argent, notre industrie n’avancerait pas. Le roi des Pays-Bas n’a pas d’armée immense, mais il tient l’Allemagne par la bourse. »

Témoignage fictif d’un soldat hanovrien après la guerre austro-prussienne en 1866:

« Nous attendions la guerre totale, mais les Bataves ont parlé. Ils ont dit : pas de conquêtes, pas de pillages, ou plus de crédits. Et comme par magie, les généraux se sont assis autour d’une table. Jamais je n’aurais cru que la paix pouvait sortir des coffres d’Anvers ! » 

Editorial fictif dans Le Journal des Débats à Paris en 1871: « La Prusse s’élève, certes, mais son ombre ne recouvre pas toute l’Allemagne. Le Royaume-Uni des Pays-Bas, par son commerce et ses ports, maintient un contrepoids. Bruxelles et Rotterdam pèsent autant que Berlin et Francfort. Voilà qui explique pourquoi nous n’avons pas eu de guerre cette année. »

Témoignage fictif d’une institutrice luxembourgeoise en 1915:

« La guerre fait rage en Europe, mais ici, nous sommes épargnés. Nos élèves voient passer des convois de marchandises vers Rotterdam. Le royaume est neutre, mais tout le monde sait qu’il nourrit les armées des deux camps. Certains disent que notre roi n’est pas seulement souverain, il est aussi banquier du monde. »  

Témoignage d’un flamand à Berlin en 1936: « Chez nous, on lit dans les journaux que l’Allemagne sombre dans le nationalisme. Ici, je le vois de mes propres yeux : drapeaux, slogans, discours. Mais un vieil homme à l’auberge m’a dit : ‘Le Führer aboie, mais il ne morde pas tant que les Bataves contrôlent nos finances.’ Peut-être qu’il avait raison. »

Déclaration fictive d’un ministre britannique à la Chambre des communes en 1957: « L’Europe se reconstruit, et nous devons compter avec un acteur incontournable : le Royaume-Uni des Pays-Bas. Sans lui, point de marché commun. Ses ports, ses banques et ses industries sont les artères de notre continent. Il n’a pas fait l’Allemagne, mais il a fait l’Europe. »

 

 

2.8) Quel aurait été l’uchronie parfaite pour la Belgique où tout c’était bien passé pour elle?

En 1830, la Révolution belge est réussie sans effusion de sang, son indépendance est reconnue par les grandes puissances et sa neutralité garantie par le Traité de Londres.

En 1831, Léopold 1er monte sur le trône, grâce à son réseau britannique et allemand, il obtient un soutien financier massif.

En 1835, la création du premier chemin de fer continental (Bruxelles-Malines) est inauguré, dans l’uchronie, le réseau s’étend encore plus vite, faisant de la Belgique un hub industriel européen. La Belgique s’industrialise massivement, l’ambition maritime est encouragée.

En 1836, il y a une opportunité géopolitique au Texas, la Belgique soutient la République du Texas contre le Mexique. Des colons belges s’installent dans l’Est texan.

 En 1838, il y a une alliance officieuse avec la France avec un appui diplomatique contre des aides économiques et une future répartition coloniale.

En 1839, Le Texas devient un protectorat belge. Il y a une reconnaissance internationale sous pression française.

En 1843, il y a la première fondation de la colonie belge de Santo Tomás de Castilla au Guatemala. La première base coloniale belge est réussie en Amérique centrale.

Dans les années 1850, il y a le développement de l’industrie lourde d’acier, de charbon et de textile). La Wallonie devient la « la Ruhr avant la Ruhr »(car celle-ci s’est industrialisée avant elle bien plus vite que dans la réalité).

En 1853, il y a le début de l’immigration agricole belge au sud du Brésil à Santa Catarina et Paraná avec appui de l’empereur Pedro II.

En 1855, il y a l’installation de comptoirs belges en Côte de l’Or ( en actuel Ghana) via des accords avec le Royaume-Uni.

En 1860, il y a la création d’une concession belge à Tianjin (en Chine) pour le commerce.

En 1869, la Belgique obtient des droits de construction sur un canal interocéanique au Nicaragua.

En 1870, il y a le début d’une présence économique belge au Venezuela avec l’obtention de concessions portuaires  notamment à la la Guaira.

En 1870, pendant la guerre franco-prussienne, la Belgique reste neutre mais profite massivement du commerce, devenant le « banquier » de la France et de l’Allemagne.

En 1872, Léopold II parvient à acheter les Philippines à une Espagne ruinée.

Il y a la Fondation des Philippines belges, administrées comme une colonie modèle.

En 1875, La Belgique a une influence économique croissante au Paraguay, affaibli par la guerre de la Triple Alliance. Il y a un Traité d’assistance qui permet que le Paraguay devienne un protectorat belge.

En 1878, la Belgique achète le Suriname aux Pays-Bas.

Durant les années 1880, Léopold II établit au Congo, une administration moderne, investissant massivement dans infrastructures et l’éducation, inspiré de son modèle caribéen.

En 1885, Le Congo devient une colonie belge directe. L’administration se veut modèle avec des infrastructures, des écoles, mais aussi avec la Santé publique.

En 1887, il y a la création de la Fédération d’Amérique centrale belge avec le Guatemala, l’Honduras et le Nicaragua.

En 1890, il y a la construction par les belges d’un canal interocéanique au Nicaragua qui est un concurrent du canal de Panama. Le port de Colon au Panama devient une zone spéciale belge.

Dans les années 1890, grâce au Congo et au Guatemala, la Belgique devient le premier exportateur mondial de caoutchouc, cacao et café.

En 1894, il y a la découverte de pétrole au Texas belge avec l’accélération du développement de la ville de Beaumont et de Houston (appelée Port-Liège).

En 1895, le Paraguay devient « une province autonome » belge : Nouvelle-Bruges en devient la capitale. Il y a une politique de reconstruction agricole, sanitaire et éducative.

En 1900, c’est l’exposition universelle de Paris, la Belgique impressionne le monde avec ses colonies, ses innovations industrielles et son art comme l’Art Nouveau mais aussi avec Horta et Ensor.

En 1900, il y a l’achat des Îles Vierges danoises par la Belgique. Développement du port franc de Saint-Tomás-sur-Mer.

En 1910, il y a l’intégration du nord de l’Argentine (la région de Misiones) dans la sphère d’influence belge. Des Coopératives agricoles belges s’y installent  et y cultivent le thé, le cacao et le yerba maté.

Bruxelles devient une capitale financière de premier plan, rivalisant avec Londres et Paris.

La Belgique reste neutre pendant la Première Guerre mondiale. Son empire soutient l’Entente économiquement sans subir de conflit.

En 1919, la Belgique devient capitale diplomatique mondiale, elle accueille la Société des Nations à Bruxelles.

Après la 1ère guerre mondiale, il n’y a pas eu de destructions massives et la Belgique garde intacte son industrie. Elle devient le moteur économique de la reconstruction européenne.

En 1925, Il y a la création de réseaux de transport intercoloniaux qui sont mis en place avec des chemins de fer au Congo, au Guatemala, au Paraguay et au Texas.

Durant les années 1930, la crise mondiale qui affecte la Belgique est atténuée par la richesse coloniale. La reprise économique est rapide grâce au commerce intercontinental belge.

Durant les années 1930, la Belgique développe un modèle social avancé  avec des assurances, un système de retraite et une éducation gratuite et obligatoire.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Belgique restée neutre une nouvelle fois. Son empire sert de réserve stratégique pour les Alliés. Bruxelles devient la plaque tournante des négociations secrètes. Bruxelles devient le centre diplomatique de la neutralité européenne, un « mini-Genève ».

En 1945, La Belgique est le membre fondateur de l’ONU. Elle propose un modèle de gouvernance post-coloniale basée sur la fédération et l’autonomie encadrée.

La Belgique sort indemne de la guerre et se retrouve avec un empire colonial intact et une économie en plein essor.

En 1949, le siège de l’OTAN est placé à Bruxelles. La capitale belge est  reconnue comme un centre géopolitique mondial.

En 1952, il y a eut l’adoption de la Charte fédérale belge mondiale avec la Création des États associés du Commonwealth belge qui regroupe plusieurs pays dont: Le Congo, le Guatemala, les Philippines, le Texas, le Paraguay, le Suriname, la Guyane belge, l’Honduras, le Nicaragua, la Côte de l’Or, les Îles Vierges.

Dans les années 1960, il y a eut des réformes fédérales, chaque colonie devient une entité autonome avec un droit de représentation à Bruxelles. Les anciennes colonies sont co-dirigées avec des élites locales formées dans les universités belges mondiales.

Dans les années 1960, les exportations coloniales comme le pétrole du Congo, le café du Guatemala et les minerais rares financent un État-providence belge modèle.

En 1970, il y a la crise communautaire entre la Flandre et la Wallonie évitée grâce à modèle fédéral national inspiré de la structure impériale.

Dans les années 80, il y a la création d’un réseau TGV reliant Bruxelles à Kinshasa, au Guatemala, à Manille et à Houston.

En 1989 c’est la Chute du mur de Berlin, la Belgique se positionne comme médiateur entre Est et Ouest.

Dans les années 1990, il y a le lancement de la monnaie unique impériale : le belga. Il y a aussi eu le développement du système d’universités belges globalisées, avec campus sur chaque continent.

Dans les années 2000, il y a eu des investissements massifs dans les ex-colonies qui ont causés des décollages économiques par exemple: le Congo belge est devenu le leader africain de l’énergie et des batteries, Le Texas belge est un centre spatial et technologique, le Guatemala belge est devenu un hub agro-financier, les Philippines belges sont devenues une puissance navale et numérique.

La Belgique propose un modèle post-ONU, une Union fédérale des peuples, basée à Bruxelles.

Durant les années 2020, la Belgique est le pays le plus prospère par habitant en Europe, combinant :

les richesses coloniales partagées équitablement, les industries de pointe comme les industries pharmaceutiques, la biotech mais aussi l’espace), une diplomatie de neutralité active comme la Suisse, mais avec plus de poids.

En 2025, la Belgique compte 22 États associés sur 5 continents. Elle est le 1er pays en PIB/habitant mondial, le 3ème en puissance diplomatique, le 1er en influence culturelle multilingue, le 1er pays à avoir colonisé sans guerres ni révoltes majeures, grâce à une stratégie d’intégration équitable.

Voici les témoignages fictifs concernant cette uchronie:

Un témoignage d’un cheminot wallon à Houston en 1880:

« Quand je suis parti de Liège en 1875, jamais je n’aurais imaginé qu’un jour, je verrais les plaines du Texas traversées par des locomotives construites à Seraing.
Les Américains nous regardaient comme des fous, mais aujourd’hui, ils viennent acheter nos machines et parler français à la gare de Port-Liège.
La Belgique, ici, c’est le progrès. »

Un témoignage d’un universitaire congolais à Léopoldville en 1928: « À l’école, on parle lingala, français et flamand.
Mon frère apprend l’architecture belge, moi je veux devenir ingénieur comme les hommes qui construisent les rails jusqu’à Stanleyville.
Mon père me dit souvent que notre Congo n’est pas une colonie, mais une province. Et que le roi Albert nous considère comme des Belges, pas comme des sujets. »

Une professeure à Manille en 1957: « On a gardé le tagalog, mais tous nos diplômes sont reconnus à Bruxelles.
Nos universités sont jumelées avec celles de Louvain et de Namur.
Certains regrettent que les Espagnols nous aient abandonnés, mais depuis que la Belgique est arrivée, l’économie est stable, les écoles sont modernes, et nos hôpitaux soignent gratuitement. »

Un témoignage fictif d’un diplomate américain à Bruxelles en 1968:

« Chaque fois que je mets les pieds à Bruxelles, j’ai l’impression de marcher dans le cœur du monde.
Pas seulement l’Europe, je parle du monde entier.
L’Afrique parle à l’Asie ici. Les Caraïbes rencontrent l’Amérique du Sud.
Et tout le monde respecte la parole belge. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas colonisé avec des fusils. Ils ont bâti avec des traités. »

Un témoignage fictif d’une chocolatière ghanéenne à Anvers en 1992:

« Quand mes parents sont venus du Ghana belge à Anvers dans les années 60, ils disaient que la ville sentait le cacao et les épices.
Aujourd’hui, c’est moi qui dirige l’atelier de chocolaterie, et j’exporte vers Kinshasa, le Guatemala, et même Tokyo.
J’aime dire que je suis une Belge de l’Atlantique. »

Un témoignage d’un historien paraguayen en 2025: « Certains appellent notre pays la Suisse de l’Amérique du Sud, mais nous, nous disons que nous sommes la Namur des Andes.
L’université de Nouvelle-Anvers est l’une des plus avancées du continent.
L’alliance avec la Belgique ne nous a pas enfermés, elle nous a protégés.
Nous avons une voix au Parlement de Bruxelles, et c’est une voix respectée. »

Un témoignage fictif d’un entrepreneur congolais à Kinshasa en 2025: « Ma startup fabrique des batteries au lithium à partir des ressources locales, avec des brevets belges.
J’ai étudié à Louvain, fait mon stage aux Philippines, et maintenant j’ai des clients au Texas et au Suriname.
J’ai un passeport fédéral, je parle quatre langues, et je suis fière du Commonwealth belge.
Mon pays est un moteur, pas une dépendance. »

2.9) Quelle aurait été la pire uchronie pour la Belgique, si tout c’était mal passé pour la Belgique?

Entre le 2 août et le 12 août 1831 c’est la « Campagne des Dix Jours », l’armée néerlandaise écrase les Belges (à la différence de la réalité) et la Belgique est  sauvée seulement par l’intervention française.

Entre 1831 et 1839, la Guerre avec les Pays-Bas et le blocus néerlandais  sont prolongés. Le pays sort ruiné et dépendant de dettes contractées auprès de Londres et Paris. La monarchie de Léopold Ier est fragile, menacée par révoltes flamandes et des complots orangistes.

Le 19 Avril 1839, le Traité des XXIV articles est signé, le nouvel État est reconnu mais amputé d’une  grande partie du Limbourg et du Luxembourg (plus que dans la réalité).

En 1846, il y a une crise alimentaire en Flandre, il y a une famine et un exode vers les États-Unis.

En 1857, il y a des émeutes ouvrières à Liège qui sont réprimées dans le sang.

En 1870, il y a la guerre franco-prussienne, les troupes prussiennes violent la neutralité belge, des combats font rage à Liège et à Namur.

En 1885, durant la conférence de Berlin, Léopold II échoue à obtenir le Congo. La Belgique reste sans colonies, marginalisée diplomatiquement.

En 1893, il y a des grèves générale pour le suffrage universel qui sont violemment réprimée avec plus de 200 morts.

En 1902, il y a des émeutes ouvrières dans le Borinage avec une intervention de l’armée.

En 1912, il y a des manifestations nationalistes flamandes à Anvers, qui dégénèrent en affrontements avec l’armée.

Le 4 août 1914, L’Allemagne envahit la Belgique et l’armée belge dans cette uchronie est balayée en 3 semaines.

Entre le 6 et le 16 août 1914 a lieu la Bataille de Liège et la ville est détruite par l’artillerie lourde allemande.

Le 25 août 1914, il y a le Massacre de Louvain et la bibliothèque est incendiée,  et 2 000 civils sont exécutés.

Entre 1915 et 1918, L’Occupation allemande est brutale, il y a la famine et le travail forcé et des déportations.

Contrairement à la réalité, le 28 juin 1919 avec le Traité de Versailles, la Belgique ne reçoit rien, ni Eupen-Malmedy, ni de colonies, ni de réparations. Le pays est ruiné et humilié, surnommé « l’État inutile » dans la presse internationale.

Dans les années 1920, la reconstruction échoue avec un chômage massif et une misère sociale. La Crise de 1929 créé des faillites bancaires et un effondrement des industries wallonnes.

En 1932, des émeutes de la faim en Flandre et en Wallonie éclatent.

Le 24 mars 1935, Léon Degrelle fonde le mouvement rexiste, qui gagne rapidement en popularité.

Durant les élections de 1936, les rexistes et les nationalistes flamands obtiennent 40 % des voix, le parlement est paralysé.

En 1937, il y a la tentative de coup d’État rexiste, ce fut un échec mais cela causa un affaiblissement de la démocratie.

En 1939, il y a la Mobilisation générale, mais l’armée est mal équipée.

Le 10 mai 1940, il y a l’invasion allemande et la Belgique capitule au bout de  3 jours.

Entre 1940 et 1944, Il y a le maintien de régimes collaborationnistes, un rexiste en Wallonie, et un nationaliste flamand, ces gouvernements intégrés dans la Waffen-SS.

En 1942, il y a la déportation massive des Juifs belges une proportion encore plus élevée que dans la réalité.

En 1944, les villes d’Anvers, de Bruxelles et de Liège sont bombardées par les avions alliés causant des dizaines de milliers de morts civils.

Le 8 Mai 1945 c’est la capitulation allemande, la Belgique est vue comme un pays massivement collaborateur, la Belgique est par conséquent mise au ban de l’Europe.

Le Plan Marshall contourne largement la Belgique.

Le 4 avril 1949, L’OTAN est créée et le siège est attribué à la ville de Luxembourg et pas à Bruxelles.

En 1951, c’est la fondation de la CECA, les institutions sont installées à Strasbourg. La Belgique reste marginalisée.

En 1960, une crise économique majeure survient en Wallonie avec un chômage massif après la fermeture des mines.

La Flandre est encore en retard. Les tensions linguistiques explosent :

Dans les années 1960 avec des grèves générales en Wallonie et des manifestations flamandes violentes.

Le 13 mai 1968, des Affrontements violents à Louvain entre étudiants flamands et police ont lieu avec 40 morts et des  centaines de blessés.

En 1969 et 1970, il y a des émeutes linguistiques à Bruxelles avec une intervention de l’armée.

Le 4 avril 1980, la Flandre proclame son indépendance unilatéralement, soutenue par l’Allemagne.

Le 10 avril 1980, la Wallonie réclame son rattachement à la France mais Paris refuse.

Le 20 juin 1980, L’ONU met Bruxelles sous tutelle internationale.

Le 1er Janvier 1981, c’est la Disparition officielle de la Belgique comme État.

Le 25 Janvier 1981, c’est la Constitution de la République flamande avec un régime semi-autoritaire avec une alliance économique avec l’Allemagne.

En 1985, L’État wallon est en faillite, il est surnommé le « Donbass occidental ».

En 1989, Bruxelles est sous administration internationale c’est devenu une zone de non-droit en plus de la montée du terrorisme.

En 1991, il y a un Refus officiel d’installer les institutions européennes à Bruxelles , le Luxembourg devient la « capitale de l’Europe ».

Le 22 mars 2016, Il y a des attentats massifs à Bruxelles (bien plus graves que dans notre réalité) avec plus de 2 000 morts, le centre-ville est détruit. L’ONU retire sa mission.

En mars 2020 comme dans notre réalité, il y a le Covid-19 avec un chaos sanitaire et une mortalité record en Wallonie et à Bruxelles.

Bref en 2025 : La Flandre est un état autoritaire semi-prospère, dépendant de l’Allemagne.

La Wallonie est un État mafieux sous influence russe.

Bruxelles est une zone grise anarchique, un foyer du terrorisme en Europe.

Voici les témoignages concernant cette uchronie:

Témoignage fictif d’un ouvrier wallon dans le Borinage en 1865: « Nous travaillons seize heures par jour dans la mine. Les enfants descendent avec nous, à peine dix ans, noirs de poussière. On dit que les Anglais et les Français qui possèdent nos usines s’enrichissent, mais ici, nous vivons dans la boue. Les flamands crèvent de faim dans leurs champs, et on nous dit qu’ils nous haïssent parce que nous parlons français. Quel avenir a ce pays ? »

Témoignage fictif d’un soldat belge à Liège en août 1914: « Nous avons tenu deux jours à la forteresse de Liège. Puis les obus allemands ont tout écrasé. Mes camarades ont été fauchés comme du blé. Quand j’ai essayé de fuir, j’ai vu les uhlans exécuter des civils sur la place. Les Allemands sont partout. On dit que le roi a fui. Alors pourquoi nous battre encore ? »

Témoignage fictif d’une institutrice flamande à Anvers en 1919: » La guerre est finie. Les Allemands sont partis, mais nous n’avons rien gagné. Pas un mètre de terre, pas une réparation. On dit que la France et l’Angleterre nous ont oubliés. Nous avons tout perdu : nos maisons, nos hommes, nos écoles. Et maintenant ? Rien. »

Témoignage fictif d’un militant rexiste à Bruxelles en 1936:« Les politiciens bavardent au Parlement, mais ils ne donnent ni pain ni travail. Nous, les rexistes, nous avons une mission : rendre à la Belgique sa grandeur. Les Flamands veulent se séparer, les socialistes vendent le pays aux Russes. Moi, je crois qu’il faut un chef fort, comme en Allemagne. Sinon, c’est la mort du pays. »

Témoignage fictif d’un civil bruxellois en septembre 1944: «Les avions anglais sont arrivés cette nuit. Ils ont visé les gares, mais c’est notre quartier qui a brûlé. Ma sœur est morte sous les décombres. On nous dit que c’est pour nous libérer, mais il ne reste plus rien à libérer. Les nazis nous tuent le jour, les Alliés la nuit. Bruxelles n’est plus qu’un cimetière. »

Témoignage fictif d’un étudiant de Louvain en 1968:« La police a chargé. Nous criions “Louvain flamand !” et on nous a répondu avec des matraques. On dit que l’armée pourrait intervenir. Mon père a peur d’une guerre civile. Il dit que la Belgique ne tiendra pas longtemps. Moi, je ne veux plus de ce pays. »

Témoignage fictif d’un fonctionnaire français à Paris en 1980: « Ce matin, j’ai reçu une note : la Flandre a déclaré son indépendance. Bruxelles est en flammes, la Wallonie supplie Paris de la rattacher. Mais ici, personne n’en veut. Trop pauvre, trop instable. Alors que faire ? Laisser ce petit État mourir tout seul. »

Témoignage fictif d’une habitante de Charleroi en 1985:« Il n’y a plus d’usines, plus de travail. Les jeunes partent en Allemagne ou sombrent dans la drogue. Les mafias russes contrôlent les quartiers. On dit qu’on est la “Sicile du Nord”. Moi, je dis qu’on est juste abandonnés. »

Témoignage fictif d’un soldat de l’ONU à Bruxelles en 2016: »Nous patrouillions près de la Grand-Place quand ça a explosé. Une bombe, puis deux, puis trois. Les immeubles se sont effondrés. Les gens couraient partout. Mais ce qui m’a glacé, c’est de voir que même les pompiers refusaient d’entrer : trop dangereux. Bruxelles, capitale de rien, juste un champ de bataille. »

Témoignage fictif d’un réfugié bruxellois dans un camp de Lille en 2025:« J’ai fui Bruxelles quand les groupes armés ont pris mon quartier. Il n’y avait plus d’eau, plus d’électricité. Les enfants ne pouvaient plus sortir. On vivait dans la peur des attentats. Maintenant, on dit que la ville n’existe plus, qu’elle est partagée entre mafias et terroristes. Je n’ai plus de pays. »

Points de divergence entre 1832 et 1899

3) Et si le Texas était devenu une colonie belge après la Révolution belge?

Dans notre monde après la Révolution belge, Léopold Ier cherche rapidement une colonie pour asseoir le prestige belge. Dans notre réalité, il s’intéresse déjà à des projets en Amérique (Guatemala, Rio de la Plata, Texas même !) avant que son fils, Léopold II, ne jette son dévolu sur le Congo.

Le Texas est à cette époque une région en plein bouleversement qui fut une  province mexicaine et puis république indépendante de 1836 à 1845 puis intégrée aux États-Unis. Si Bruxelles s’y investit au bon moment, une implantation belge aurait été possible.

 En 1832, des aventuriers et commerçants belges s’installent à Galveston et autour de la future Houston. Soutenus par une compagnie belge de colonisation, ils obtiennent des terres auprès des autorités mexicaines.

En 1836, Le Texas proclame son indépendance face au Mexique. Craignant l’annexion par les États-Unis, les Texans acceptent une alliance avec la Belgique. En échange de l’aide militaire et d’un prêt, la Belgique reçoit un protectorat sur la côte texane.

En 1841, il y a la Fondation de Nouvelle-Anvers (la ville de Houston dans notre réalité), avec un port belge sur le golfe du Mexique.

En 1845, dans notre monde, les États-Unis annexent le Texas. Ici, ils protestent mais la Belgique, soutenue par le Royaume-Uni (qui veut contenir les USA), garde le contrôle

En 1850, il y a un afflux de colons flamands, wallons et allemands. Les cultures locales (mexicaines et amérindiennes) se mêlent, créant une identité belgo-texane unique.

En 1855, Le Texas devient officiellement une colonie belge, avec un gouverneur nommé à Bruxelles.

Durant la Guerre de Sécession. Le Texas, belge, reste neutre. Cela prive la Confédération d’un État clé et affaiblit ses ressources. L’Union gagne plus vite.

Dans les années 1870, il y a une découverte de gisements de pétrole dans la région de Beaumont (comme dans notre monde). Résultat : la Belgique devient une puissance énergétique de premier plan dès le XIXe siècle.

En 1875, L’économie texane alimente la Belgique que cela soit en houblon, coton et pétrole. Le pays est beaucoup plus riche que dans notre réalité.

En 1885, dans notre monde, Léopold II prend le Congo. Ici, il préfère investir au Texas et en Amérique centrale. Le Congo reste sous influence française et portugaise.

En 1900, les villes de Nouvelle-Anvers (Houston dans notre monde), Bruges-du-Sud (dans notre histoire San Antonio) et Liège-sur-Rio-Grande ( dans notre réalité Brownsville) deviennent de grands centres économiques.

En 1914, L’Allemagne envahit la Belgique européenne, mais la Belgique-Texas continue la lutte aux côtés des Alliés. Les champs pétroliers du Texas deviennent un atout stratégique pour la guerre.

En 1918, après la victoire de l’Entente, la Belgique obtient un statut de grande puissance, grâce à son Texas pétrolier.

Durant les années 1930, le Texas belge attire énormément d’immigrés européens fuyant la crise et la montée du nazisme.

En 1940, La Belgique est envahie par l’Allemagne, mais le gouvernement se replie… à Nouvelle-Anvers (comme le gouvernement néerlandais en Indonésie). Le Texas devient le cœur de la résistance belge.

En 1945, Les États-Unis et la Belgique sortent renforcés. Le Texas belge reste une base militaire et pétrolière cruciale.

Dans les années 50, le pétrole texan permet à la Belgique de financer son développement. Le pays devient un acteur clé de l’OTAN, avec une influence disproportionnée.

En 1960, alors que les colonies africaines s’émancipent, la Belgique garde solidement le Texas, considéré comme une partie intégrante du royaume.

Dans les années 70, des tensions apparaissent entre Flamands et Wallons au Texas, mais l’identité belgo-texane domine.

Dans les années 80, Bruxelles transfère une partie de ses institutions fédérales à Nouvelle-Anvers, faisant du Texas une capitale économique mondiale.

Dans les années 90, L’Union européenne s’appuie fortement sur la Belgique, qui contrôle une des plus grandes réserves pétrolières occidentales.

Dans les années 2000, le Texas belge devient un hub technologique et énergétique, rivalisant avec la Californie.

En 2025, Bruxelles et Nouvelle-Anvers partagent le rôle de capitale.

Les États-Unis sont puissants, mais sans le Texas, leur histoire est différente : moins de pétrole, moins d’influence dans le Sud.

La Belgique, grâce au Texas :

Devance l’Allemagne et l’Italie comme puissance coloniale,

Devient une puissance mondiale, presque à égalité avec la France et le Royaume-Uni.

Le gouverneur du Texas-belge aurait été élu de façon indirecte.

Concernant le potentiel premier gouverneur en 1855, il aurait été le baron Félix  qui était un homme politique belge très influent, issu d’une grande famille aristocratique. Il était membre du Gouvernement provisoire de 1830, donc il fut un député très respecté dans les années 1840 à 1850, il fut monarchiste et proche de Léopold Ier. En réalité, il est resté en Belgique, mais dans cette uchronie, il aurait pu être envoyé comme gouverneur colonial pour donner du prestige au projet texan.

Il aurait été choisit car:

Sa stature politique aurait rassuré les colons et impressionné les puissances étrangères.

Son appartenance à l’aristocratie en faisait un choix naturel pour représenter la Belgique à l’étranger.

C’était un personnage de consensus, capable d’équilibrer Flamands, Wallons, et colons étrangers (notamment allemands au Texas).

Qu’aurait t’il accomplit?

Il fonde un Conseil colonial à Nouvelle-Anvers pour donner plus d’autonomie aux colons.

Il négocie avec Washington pour éviter une guerre avec les États-Unis.Sous son mandat, l’économie cotonnière explose, et les premières rumeurs de pétrole apparaissent.

Sa mort en 1857 aurait marqué la fin d’une ère « aristocratique » de la colonie.

Dans cette histoire alternative en 2025, Bart de Wever n’est pas premier ministre par conséquent il aurait été gouverneur car c’est un homme politique influent, réaliste, et compétent en administration, ayant l’expérience locale (ancien bourgmestre d’Anvers) et nationale. En uchronie, sa nomination en tant que gouverneur permettrait de donner du poids politique et symbolique à la colonie, assurant stabilité, autorité et visibilité internationale. Il incarne à la fois le pragmatisme et la loyauté envers le royaume, qualités nécessaires pour gérer un territoire stratégique et complexe comme le Texas belge.

Témoignage fictif de cette histoire alternative:

Journal fictif d’un colon wallon en 1838:

« Nous avons quitté Liège il y a six mois. Après une longue traversée, nous voici à Galveston, que nos officiers appellent désormais « Nouvelle-Anvers ». La chaleur est insupportable, les moustiques féroces, et les Mexicains du voisinage se méfient de nous. Pourtant, la terre est riche. On dit que le roi Léopold a promis d’envoyer d’autres familles. Peut-être fonderons-nous ici une vraie Belgique du Nouveau Monde… »

Lettre fictive d’un texan flamand pendant la Guerre de Sécession en 1863:

« Chère mère,
Ici à San Antonio (que nous appelons Bruges-du-Sud), nous entendons les canons de la guerre au Nord, mais nous restons neutres. Les Américains se battent entre eux, et nous vendons du coton aux deux camps. Certains disent que les Yankees veulent s’emparer de notre pays, mais notre roi à Bruxelles a juré que le Texas resterait belge. Je le crois, car sans notre coton et notre pétrole, la Belgique n’existerait pas. »

Article fictif de la Gazette de Nouvelle-Anvers en 1918:

« Grâce aux champs pétroliers de Beaumont et de la côte, la Belgique a pu fournir à l’Entente l’or noir indispensable à la victoire contre l’Empire allemand. Sans le Texas, notre patrie aurait été écrasée. Jamais les sacrifices des colons belges du Nouveau Monde n’auront eu plus de valeur pour la liberté européenne. »

Témoignage fictif d’une résistante belgo-texane en 1942:

« Quand les nazis ont envahi Bruxelles, j’ai fui avec ma famille vers le port de Nouvelle-Anvers. Nous n’étions pas seuls : des milliers de Belges d’Europe trouvaient refuge ici. Le gouvernement s’est installé dans notre ville, et soudain, le Texas est devenu la Belgique. Nous aidions les Américains, mais nous restions fiers de notre roi et de notre drapeau noir-jaune-rouge flottant sur les plaines texanes. »

Entretien ficitf à la télévision en 1975:

« Être un belgo-texan, c’est parler français avec mon père, flamand avec ma mère, anglais avec mes amis, et espagnol avec mes voisins. C’est boire une Chimay glacée dans un saloon et manger des tacos avec des frites. Nous avons nos rodéos, mais aussi nos kermesses. Certains se sentent Américains, d’autres Belges, mais moi je dis : nous sommes un peuple unique, ni tout à fait du Vieux Monde, ni du Nouveau. »

Déclaration fictive d’un footballeur de l’équipe nationale belgo-texane durant la Coupe du monde 2022:

« Jouer avec le maillot noir-jaune-rouge à Doha, c’est représenter Bruxelles autant que Nouvelle-Anvers. Nous avons grandi en écoutant à la fois Jacques Brel et Willie Nelson, en mangeant des gaufres et du chili. Quand je marque un but, je pense à mes grands-parents venus de Gand… et à mes cousins qui élèvent du bétail près de San Antonio. »

Drapeau fictif du Texas belge

3.1) Et si la Belgique avait gardé le comptoir au Guatémala?

 Dans notre réalité, dans les années 1840, la Belgique, toute jeune, cherche un débouché colonial.

Elle fonde la Compagnie belge de colonisation, qui obtient une concession dans la région d’Izabal, sur la côte caraïbe du Guatemala.

L’ Objectif était de créer une colonie agricole et commerciale basée sur les bananes, le café et les bois précieux et contrôler un futur passage transocéanique (bien avant le canal de Panama).

Mais…ce fut un échec rapide car il y avait la précense de maladies tropicales,  mais il y avait aussi l’hostilité des populations locales et le manque de soutien de Bruxelles bref le projet fut abandonné.

Dans cette uchronie que j’ai essayé d’imaginé voici les évênements principaux de ce monde:

 En 1843, la Compagnie belge de colonisation obtient officiellement la concession de Santo Tomás de Castilla. Cette fois-ci, Bruxelles investit sérieusement en médecins, en ingénieurs et des soldats sont envoyés.

En 1845, l’installation des premiers colons flamands et wallons, mais aussi d’ouvriers allemands et luxembourgeois se fait. On développe des plantations de café de cacao et de caoutchouc.

Dans les années 1850, le port devient une escale stratégique dans les Caraïbes. La Belgique commence à exporter le café guatémaltèque vers l’Europe.

En 1865, Léopold Ier meurt comme dans notre réalité. Son fils Léopold II hérite d’un royaume qui a déjà une colonie tropicale prometteuse.

Dans les années 1870, la Belgique exploite le bois précieux, le café et le caoutchouc. Des infrastructures modernes apparaissent comme des routes,  des chemins de fer entre la côte et la capitale du Guatemala.

Dans les années 1880, au lieu de se tourner vers le Congo, Léopold II renforce son emprise sur l’Amérique centrale. Le Guatemala devient officiellement un protectorat belge.

Dans les années 1890, Bruxelles rêve d’un canal interocéanique en Amérique centrale. Même si le canal de Panama finit par être construit (sous influence américaine), la Belgique développe ses propres ports stratégiques au Guatemala.

En 1900, il y a un afflux de colons européens que se soit des belges, des Allemands ou des Français. Le Guatemala belge devient une mosaïque ethnique.

En 1910, le protectorat exporte du café, des bananes et du caoutchouc en masse. La Belgique devient un acteur incontournable du marché mondial.

En 1914, La Première Guerre mondiale éclate. Le port guatémaltèque devient vital pour l’approvisionnement allié en café et caoutchouc.

Dans les années 1920, il y a la montée de mouvements nationalistes guatémaltèques contre la domination belge. Bruxelles réprime mais concède des réformes locales.

En 1940, la Belgique est envahie par l’Allemagne. Le gouvernement belge se replie à Santo Tomás de Castilla, qui devient capitale de la Belgique libre (comme Londres pour le gouvernement polonais).

 En 1945, avec la victoire alliée, la Belgique en sort renforcée. Son protectorat  du Guatemala est consolidé comme base caribéenne.

Dans les années 1950, alors que les colonies africaines réclament leur indépendance, la Belgique réussit à maintenir le Guatemala comme territoire d’outre-mer, en lui donnant un statut d’autonomie comparable aux Antilles françaises.

Dans les années 1960, les guérillas communistes d’Amérique centrale tentent d’y trouver un terrain, mais la présence belge (et de l’OTAN) limite leur succès.

Dans les années 1970, le Guatemala belge devient un pôle touristique et agricole majeur. Bruxelles investit aussi dans les infrastructures modernes comme les autoroutes ou les universités).

Dans les années 1980, la Crise de la dette en Amérique latine a lieu. Le Guatemala belge résiste mieux grâce à son intégration à l’économie européenne.

En 1993, Le pays devient une région autonome de la Belgique, avec un Parlement local, mais Bruxelles garde la défense et les affaires étrangères.

En 2000,  le tourisme se développe avec les ruines mayas mais aussi avec la culture belge comme la bière, le chocolat et le carnaval.

En 2025, le « Guatemala belge » est un territoire bilingue espagnol-français (avec une minorité néerlandophone).

Sa capitale est la Ciudad Bélgica (anciennement Guatemala City renommée en 1900).

Ses principales exportations viennent du café, des bananes, du cacao, du sucre et du tourisme vert.

Son identité culturelle est hybride avec des mariachis jouant du Brel, des plats mêlant mole au chocolat belge et des frites mayo-piment.

Bref le constat de cette uchronie est que:

La Belgique devient une puissance coloniale caribéenne, plus tournée vers l’Atlantique que vers l’Afrique.

Le Congo, laissé de côté, aurait pu passer sous influence française, portugaise ou même rester indépendant plus longtemps.

Les États-Unis auraient eu une relation compliquée avec la Belgique, puisque leur « arrière-cour » ( donc l’Amérique centrale) est occupée par une puissance européenne.

Le Guatemala belge aurait pu être une alternative au Panama pour un second canal interocéanique, donnant un avantage stratégique énorme à Bruxelles.

Le premier gouverneur du Guatémala belge aurait été Pierre-Théodore Verhaegen qui vécut entre 1796 et 1862.

Il était un homme politique libéral, fondateur de l’Université libre de Bruxelles.

Il fut une Figure intellectuelle et un orateur influent.

Il fut moins militaire et administratif, mais sa nomination aurait incarné l’idée d’une colonie tournée vers le progrès et l’éducation.

Concernant le dernier gouverneur du Guatémala belge il aurait été probable que cela aurait été Herman Van Rompuy (il est né en 1947)

C’est un homme politique belge réel, il fut premier ministre de la Belgique de 2008 à 2009), puis président du Conseil européen (de 2009 à 2014).

Dans l’uchronie, il aurait très bien pu être nommé dernier Gouverneur général du Guatemala belge dans les années 1990, juste avant la transformation du territoire en région autonome de Belgique (comme la Flandre et la Wallonie).

Son style calme, consensuel, et son profil international auraient été parfaits pour gérer la transition entre la colonie et l’autonomie.

Ainsi, Herman Van Rompuy aurait été le dernier gouverneur du Guatemala belge, organisant la dévolution des pouvoirs vers un Ministre-Président du Guatemala belge élu localement à partir des années 1990.

Et voici les témoignages concernant cette uchronie:

Lettre fictive d’un colon flamand à sa famille en 1846:  » Cher père,
Nous avons construit nos premières maisons à Santo Tomás. Les terres sont riches, le café pousse vite, mais les fièvres font tomber les plus faibles. Certains disent que nous avons fait une folie en quittant Anvers, mais quand je vois les sacs de grains que nous envoyons en Europe, je crois que l’avenir est ici. « 

Journal fictif d’un marchand criollo en 1855:« Ces Belges apportent des routes et des navires à vapeur, mais tout est pour leur profit. Ils paient mieux que les Espagnols d’autrefois, c’est vrai, mais je crains qu’un jour nous ne soyons que des spectateurs dans notre propre pays. »

Article fictif de la Gazette de Bruxelles en 1872:« Tandis que d’autres nations se disputent l’Afrique, la Belgique a su établir une colonie prospère et pacifique au cœur de l’Amérique centrale. Le café guatémaltèque est désormais une fierté nationale, et notre port de Santo Tomás est devenu un phare du commerce dans les Caraïbes. »

Témoignage fictif d’un ouvrier maya en 1903: » Je travaille dans la plantation de cacao de la famille De Clercq. On nous fait prier en français avant de commencer la journée. Je comprends peu de choses à cette langue, mais je sais qu’elle signifie le travail et la discipline. Mon père dit que les Belges ne partiront jamais, car nos montagnes et notre terre les nourrissent trop bien. »

Lettre fictif d’un soldat belge pendant la Première Guerre mondiale en 1916: « Maman, je ne combats pas en Flandre mais dans la jungle. Nous surveillons la côte, car on craint des sous-marins allemands dans les Caraïbes. C’est étrange : défendre la Belgique depuis le Guatemala. Mais ici aussi, c’est la patrie. »

Discours fictif d’un leader syndical guatémaltèque en 1954: « Frères et sœurs, nous avons travaillé cent ans pour enrichir Bruxelles ! Nous voulons nos propres lois, notre propre gouvernement, notre propre drapeau ! L’Espagne nous a pris trois siècles, la Belgique en prend un de plus. Cela suffit ! »

Témoignage fictif d’une touriste belge en 1983: « C’est étrange de marcher dans les ruines mayas et de voir, au-dessus, flotter le drapeau noir-jaune-rouge. On mange des frites dans les rues de Ciudad Bélgica, mais on entend partout la musique marimba. C’est comme si deux mondes avaient fusionné. »

Déclaration fictive d’un étudiant guatémaltèque à l’université libre de Ciudad Bélgica en 2021: « Nous sommes guatémaltèques, nous sommes belges, nous sommes européens et américains à la fois. Certains réclament l’indépendance totale, d’autres veulent rester dans l’Union européenne. Moi je crois que notre identité est unique : nous sommes la preuve vivante qu’un petit royaume européen peut changer l’histoire d’un continent. »

Pierre-Théodore Verhaegen
Herman van Rompuy
Les sources

1) Les différentes types de sources en Histoire: https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/analyse-de-documents-historiques-h1281µ

2) Hérodote le père de l’Histoire:https://www.universalis.fr/encyclopedie/herodote/

3) La Russie, le gendarme de l’Europe au XIXème siècle:http://institut-est-ouest.ens-lyon.fr/spip.php?article321#:~:text=Les%20r%C3%A9volutions%20de%201848%20le%20trouvent%20in%C3%A9branlable,sur%20place%20pour%20%C3%A9craser%20l%27insurrection%20(ao%C3%BBt%201849).

https://www.lesoir.be/572936/article/2024-03-07/poutine-reecrit-lhistoire-et-affirme-que-la-belgique-est-apparue-grace-la-russie#:~:text=La%20r%C3%A9volution%20belge%20de%201830%20%C3%A9tait%20en,voulu%20envoyer%20des%20troupes%20pour%20aider%20Guillaume

4) L’insurrection polonaise en 1830:https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_de_Novembre

https://www.7sur7.be/monde/la-belgique-doit-elle-son-independance-a-la-russie-plutot-aux-polonais~a3cfec28/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_de_Novembre

5) La campagne des dix-jours:https://unionisme.be/livre/vankalkel-amalgame/chapitre/campagne-des-10-jours-traite-des-24-articles/

6) Pourquoi les révoltes de 1848 ne sont pas arrivées en Belgique et au Pays-Bas: https://lepassebelge.blog/2024/12/12/la-belgique-et-leopold-i-en-1848/#:~:text=Le%20%22printemps%20des%20peuples%22%20a%20vu%20les,devenu%20le%20souverain%20qu%27on%20consultait%20sur%20les

https://www.britannica.com/place/Netherlands/The-period-of-French-dominance-1795-1813

7) Les finances des Pays-Bas à l’époque: https://fr.wikisource.org/wiki/La_Hollande_depuis_1815

8)Le bombardement du port d’Anvers en 1830: https://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/epoque-contemporaine/revolution-belge/les-hostilites

9) Et le Luxembourg:https://monarchie.lu/fr/la-monarchie/histoire-luxembourg-et-ses-dynasties

10) Si la Belgique avait reçu plus d’autonomie de la part de Guillaume Ier: https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_belge

11) Paul Van Zeeland favorable à l’UE: https://www.yerusha-search.eu/viewer/metadata/SAB-0730/?utm_

A better flag for the United Kingdom of the Netherlands : r/vexillology

12) La Sainte-alliance:Sainte-Alliance — Wikipédia

13) L’occupation danoise par les nazis:https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Danemark_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

13)Pourquoi la Belgique est devenue une monarchie?:https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_monarchie_belge#:

14) Et si la Belgique était devenue une République?:https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_national_(Belgique)

https://www.alternatehistory.com/forum/threads/pc-belgium-was-founded-as-a-republic-in-1830.531608/

15) Le drapeau républicain belge en 1830:https://www.deviantart.com/politicalflags/art/Belgium-revolutionary-republican-flag-1213953299

Le président fictif de la Belgique et le chef de gouvernement:https://en.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Constantin_de_Gerlache

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Lebeau

Un roi français sur le trône de Belgique:C’est arrivé le 3 février 1831: Louis d’Orléans, élu roi des Belges

 Et si l’archiduc charles D’autriche était devenu roi de Belgique: https://unionisme.be/seance/cn/1831/01/19/

Le non-rétablissement de la principauté ecclésiastique de Liège: https://fr.wikipedia.org/wiki/Principaut%C3%A9_de_Li%C3%A8geµ

Le duché de Bouillon: https://fr.wikipedia.org/wiki/Duch%C3%A9_de_Bouillon

Et si le Texas était devenu une colonie belge?

 Le drapeau du Texas belge: https://www.reddit.com/r/vexillology/comments/79crjk/flag_of_belgiancolonial_texas/

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